Samedi 17 janvier, près de 300 personnes ont participé à une après-midi d’information et d’initiation aux gestes qui sauvent face à un arrêt cardiaque. Afin qu’il ne soit plus une fatalité. Une initiative de la Fédération française de Cardiologie, en partenariat avec la Croix-Rouge française et le Samu de France.

"Combien de personnes décèdent chaque année en France d’un arrêt cardiaque", "A quel endroit doit-on appuyer pour réaliser un massage cardiaque efficace ?" : les quelque 300 personnes présentes, samedi après-midi au palais des congrès de Paris, ont pu tester leurs connaissances sur l’arrêt cardiaque, en commençant par répondre aux dix questions d’un quizz, qui a réservé quelques surprises.

L’objet de ce moment d’information du grand public, organisé par la Fédération française de Cardiologie (FFC), en partenariat avec la Croix-Rouge française et la Samu du France était bel et bien de montrer qu’un arrêt cardiaque n’est pas une fatalité et que trois gestes de base peuvent permettre d’éviter le pire : appeler le 15, masser et défibriller.

Outre ce quizz, les participants ont été appelés à tester eux-mêmes les gestes qui sauvent sur un mannequin, aidés par dix formateurs secouristes de la Croix-Rouge française.

Des questions sur le défibrillateur automatisé

Massage cardiaque ou utilisation d’un défibrillateur automatisé, en une demi-heure, les volontaires ont pu s’exercer en direct et ont ensuite pu échanger avec le Professeur Jacques Beaune, Président de la Fédération française de cardiologie, le Professeur Pierre Carli (SAMU) ainsi que le docteur Pascal Cassan de la Croix-Rouge française.

Beaucoup de questions ont été posées sur l’utilisation du défibrillateur automatisé. En effet, un décret de 2007 a autorisé toute personne à utiliser cet appareil dont l’usage était jusque-là réservé aux médicaux et paramédicaux.

Des échanges, il est ressorti que si 3000 communes en sont équipées en France, dans des lieux à haute fréquentation et que ce nombre est en constante augmentation, il est aujourd’hui difficile d’en dresser une cartographie complète. Répondant à une question, le docteur Cassan a cependant précisé qu’un travail de recensement était en cours et avait pour objectif de pouvoir renseigner les éventuels usagers par le biais du Samu du plus proche appareil à utiliser. A savoir également que l’équipement des milieux sportifs ou des établissements scolaires tend à se généraliser.