Le combat pour la reconstruction du Liban a commencé; Plus d'un mois après la fin du conflit au Proche-Orient, les besoins de la population libanaise sont criants en matière de reconstruction, d'alimentation d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Après avoir activement soutenu la Croix-Rouge libanaise et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pendant la crise, la Croix-Rouge française poursuit son aide :

Le programme "55 ambulances"

 A l'appel de sa société soeur, la Croix-Rouge française s'est aussitôt engagée à répondre à ses besoins les plus urgents. Elle a ainsi décidé de financer le réapprovisionnement en matériel médical de 55 ambulances, ce qui représente plus de 4 tonnes d'équipement.

Des kits hygiène

Par ailleurs, toujours à la demande de la Croix-Rouge libanaise, la Croix-Rouge française a envoyé 19.800 kits hygiène, chaque unité répondant aux besoins de 5 personnes pendant 1 mois.

Formation de formateurs au soutien psychologique

Après des semaines intensives sur le terrain, psychologiquement difficiles, les équipiers de la Croix-Rouge libanaise bénéficient d'un soutien psychologique. La Croix-Rouge française participe a ce travail en organisant une formation de formateurs pour plusieurs membres de sa société soeur.

Une présence sur le terrain

Une mission d'évaluation a été lancée le 1er septembre. Deux délégués, un chef de mission et une logisticienne ont été dépêchés au Liban pour évaluer, aux côtés de la Croix-Rouge libanaise et du CICR, les besoins dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et de la reconstruction, mais aussi en matière de coopération médicale et d'urgence. C'est d'ailleurs dans cet esprit que se sont rencontrés à plusieurs reprises les deux présidents des sociétés soeurs, Jean-François Mattei et Sheikh Sami Dahdah, au mois de septembre.

Sur le terrain, la Croix-Rouge libanaise au coeur du conflit

La Croix-Rouge libanaise fut l'une des rares organisations en mesure d'évacuer les blessés de guerre et les civils pris dans la tourmente, ainsi que de distribuer des articles de première nécessité aux familles déplacées. Le personnel paramédical de la société nationale a assuré l'unique service d'ambulance du pays.

Ces missions de sauvetage et d'évacuations se sont déroulées dans des conditions extrêmement dangereuses pour les volontaires. Les ambulances ont été à plusieurs reprises au coeur des combats. Huit volontaires ont été blessés par des tirs ou des explosions. Et le 11 août, dans le village de Kefria, Mikhael Jbayleh, volontaire de 35 ans et père de deux enfants, a été tué par l'explosion d'une roquette alors qu'il transportait des blessés.

C'est dans ces conditions que les 4000 volontaires sont parvenus à transporter près de 1000 blessés, 400 cadavres et à effectuer 25 convois d'aide humanitaire.

Les armes se sont tues mais les besoins sont colossaux

Le CICR, principale organisation internationale présente sur les zones de conflit, a mobilisé 60 délégués au Liban, en contact direct avec les populations. La Croix-Rouge française l'a soutenu tout au long du conflit.

A ce jour, près de 260.000 personnes (quelque 52.000 familles) ont bénéficié de l'aide d'urgence fournie par le CICR : vivres, produits pour bébés et couvertures ont été distribués aux familles les plus vulnérables.