Capitale de la prévention, un pari sur l'avenir !
Publié le 12 avril 2013
Pour les élèves de 9 à 12 ans, un parcours ludique et interactif inédit a été animé par les bénévoles de la Croix-Rouge française.
Sous la tente de 1000 m2, installée pour l’occasion sur le parvis des arènes de Nîmes, les classes arrivent au fur et à mesure. Chaque groupe à son animateur. L’organisation est millimétrée : cinq ateliers de 20 minutes.
Au cours de chacun d’entre eux, les enfants sont amenés à réagir sur leurs sensations et leurs émotions face à un contexte exceptionnel. Ils peuvent ainsi réfléchir et amorcer une prise de conscience sur la nécessité d’être préparé. Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes gens, très enthousiastes à l’issue de cette formation, pour leur demander ce qu’ils en retirent.
Yanis, 9 ans, élève de CM1 : « Je ne pensais pas qu’on pouvait mourir lors d’inondation. Je n’avais pas conscience que c’était si dangereux. Ça m’a un peu fait peur mais maintenant jesais ce qu’il faut faire si ça arrive. Ce que je retiens c’est qu’il faut se munir de bougies car l’électricité est coupée en cas d’inondation. »
Keyrian, 10 ans, élève de CM1 : « Ce que je retiens, c’est qu’il faut se mettre en hauteur lors des inondations. Il faut également préparer beaucoup d’affaire au cas où on reste bloqué dans un lieu isolé. Avec cette initiation, je serais ce qu’il faut faire si cela devait arriver. En rentrant, je vais en parler à mon papa car je ne sais pas s’il est au courant. »
Maël, 10 ans, élève de CM1 : « C’est important de se préparer à réagir aux inondations car on peut mourir. Avant cette formation, j’ignorais qu’il ne fallait pas boire l’eau du robinet dans ce type de situation, par exemple. C’est important ce que j’ai appris parce que ça peut me sauver. »
Les enseignants, qui ont accompagné leurs élèves, sont également satisfaits de cette initiative de la Croix-Rouge française comme en témoigne Julien Joly, professeur des CM1/CM2 de l’école Léo Rousson à Nîmes : « L’âge de mes élèves, 9 et 10 ans, est idéal pour cette sensibilisation aux risques car ils vivent dans une zone inondable. Les messages de prévention sont importants dès le plus jeune âge mais il faut les rappeler régulièrement chez les enfants comme chez les adultes.
La forme de cette initiation en cinq ateliers est intéressante. Le changement de salle à chaque étape permet de remobiliser les élèves et les messages sont clairs. Le bilan est plutôt positif. Le seul bémol est peut être le bruit dans la tente car il y a beaucoup de monde mais c’est aussi le signe de la réussite de cette opération. »
Les scolaires se sont prêtés au jeu de l’initiation aux risques. Ils ont participé aux ateliers et ont été très impliqués dans leur formation. Ils sont d’ailleurs tous repartis avec un diplôme, une attestation d’initiation aux risques de la Croix-Rouge française.
Ce samedi 13 avril, c’est au tour du grand public. La question est de savoir si les adultes seront aussi assidus que les plus jeunes….