Cette aventure virtuelle est divisée en six chapitres et va vous permettre de découvrir une thématique différente du droit international humanitaire. Ce n’est pas tout, vous allez également rencontrer de nombreux personnages et objets ayant tous, un rôle indispensable. Vous allez partir sur les traces d’une personne chère à votre cœur...

N’attendez pas plus longtemps, laissez-vous entraîner dans cette aventure pour le moins originale !

Je commence l'aventure

Chapitre 1 : tout commence dans une bibliothèque

Dans ce premier chapitre, vous allez découvrir les premiers indices dans l’ancienne bibliothèque de votre Grand-père, vous promener dans le hall de cette grande maison et rencontrer une drôle de dame en uniforme !

Ce premier volet du chapitre nous fait découvrir les règles non écrites, fondées sur la coutume qui ont réglementé les conflits armés. Puis, progressivement, sont apparus des traités bilatéraux plus ou moins élaborés (des cartels) que les belligérants ratifiaient parfois... après la bataille !

A l’origine, le droit alors applicable dans les conflits armés était limité dans le temps et dans l’espace, en ce sens qu’il ne valait que pour une bataille ou un conflit précis ! Ces règles variaient aussi selon l’époque, le lieu, la morale, les civilisations...

C’est  la Convention de Genève de 1864  qui va poser les bases de l’essor du droit humanitaire contemporain. À travers un quiz, vous allez enfin tout comprendre aux grandes étapes de la construction de ce droit. N'ayez pas peur, vous allez voir apparaître une frise chronologique depuis la bataille de Solferino en 1859, jusqu’à aujourd’hui et constater que les juristes ont renforcé le droit international humanitaire à travers des Traités et des Conventions ! Les plus importantes sont les Conventions de Genève de 1949. Elles sont toujours nos références pour parler du droit international humanitaire en 2021. Ce droit a été complété par plusieurs traités venant interdire ou limiter l'usage des armes.

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Chapitre 2 : sur les traces de la famille

Dans ce chapitre, vous allez passer un coup de fil à une personne qui va vous apporter une aide précieuse pour la suite de l’aventure. Cela va vous conduire dans un long voyage pour découvrir les Croix-Rouge et Croissant-Rouge dans le monde entier.

C’est un voyage dans le temps et à travers le monde ! Tout d’abord, partez à la rencontre d’un homme qui a joué un rôle essentiel dans la création du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Son idée est formulée dans un livre que vous connaissez peut-être : Un Souvenir de Solferino , publié en 1862.

Plongez dans l’histoire des cinq membres fondateurs du Comité International de la Croix-Rouge. Retournez en 1864 lors de la conférence diplomatique à laquelle seize États ont participé et adopté la Convention de Genève pour l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne.

À travers ce saut dans le temps, vous allez rassembler des indices pour en savoir plus sur votre grand-père et découvrir sa collection d’images insolites à travers un quiz !

Après ce long périple, vous n’aurez plus les idées très claires pour comprendre cette grande famille. On vous apportera un petit coup de pouce pour finir cette mission ! Et puis surtout, ce chapitre vous donnera certainement envie de nous rejoindre pour  diffuser le droit international humanitaire à la Croix-Rouge française !

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Chapitre 3 : confidences en cuisine

Il est temps de s’intéresser aux personnes protégées dans la guerre. À cette occasion, vous allez rencontrer des infirmières, des civils et des humanitaires qui témoignent de leur expérience.

Le droit international humanitaire protège toute une série de personnes et de biens pendant un conflit armé. Les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels protègent les malades, les blessés et les naufragés qui ne participent pas aux hostilités, les prisonniers de guerre et les autres personnes privées de liberté, ainsi que les civils et les biens de caractère civil.

Votre grand-père vous racontera à cette occasion ses missions et comment la guerre a évolué… Il faudra ensuite relever un certain nombre de défis et se mettre à la place de ces personnes dans un contexte de guerre. Cela ne sera pas toujours facile de trouver une solution et de surmonter ses peurs et ses craintes ! Vous allez aussi faire une sacrée rencontre dans un coin d’une cuisine… Une cuisinière se confiera à vous ! Vos déambulations dans le long couloir de la maison, vous amèneront à d’autres rencontres pour mieux comprendre la protection des personnes en temps de guerre.

Pour compléter cette aventure, on se penchera également sur la protection des réfugiés, des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays et des personnes portées disparues à la suite d'un conflit armé…

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Chapitre 4 : même la guerre a des limites !

C’est enfin l’occasion d’avoir une conversation avec cette dame en uniforme ! Elle t’adresse un message que tu ne dois pas oublier ! On vous conseille de bien le retenir parque que dans cette aventure, elle va vous mettre à l’épreuve !

Elle va vous consacrer du temps pour vous expliquer les règles du droit international relatives à la conduite des hostilités. Ces règles réglementent et limitent les méthodes et moyens de guerre que les parties à un conflit armé peuvent utiliser. Elles ont pour but d'établir un équilibre entre une action militaire légitime et l'objectif humanitaire consistant à atténuer les souffrances humaines, en particulier parmi la population civile.

Les limites à la conduite des hostilités existent depuis des siècles. Par le passé, elles découlaient souvent d'accords tacites quant à la manière de se comporter, ou encore de l'acceptation réciproque du fait qu'on s'exposait à des représailles si certaines limites étaient franchies. Parfois aussi, le principe commun d'humanité suffisait à restreindre l'impact de la guerre.

Il faut attendre le XIXe siècle pour que la communauté internationale se mobilise et décide des premières limites juridiques qui seront appliquées à la conduite des hostilités. L'adoption des Conventions de Genève et de leurs Protocoles additionnels, ainsi que le développement du droit coutumier, ont abouti à l'important corpus de règles qui régissent aujourd'hui la conduite des hostilités.

Les principes généraux du droit international humanitaire (DIH) sont consacrés par la Convention de La Haye de 1907, ainsi que par les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977. Il existe par ailleurs un ensemble de traités couvrant des questions spécifiques, particulièrement dans le domaine des armes.

Vous allez voir, les dispositions juridiques relatives au choix des armes constituent une part importante du droit régissant la conduite des hostilités. Attention, le choix des armes n'est pas illimité ! Plusieurs traités internationaux proscrivent l'emploi de certains types d'armes, notamment les armes chimiques et biologiques, les armes à laser aveuglantes et les mines antipersonnel. Plus récemment, la Convention sur les armes à sous-munitions, adoptée en 2008, est venue compléter cette série de traités.

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Chapitre 5 : assembler les pièces du puzzle !

Pour assembler les pièces du puzzle, il va falloir bien comprendre la mise en œuvre du droit international humanitaire. En effet, pour que les traités du droit international humanitaire (DIH) que nous avons vu à travers cette aventure soient acceptés partout dans le monde, les États doivent les adopter formellement en les ratifiant ou en y adhérant. Ils doivent ensuite adopter les lois et prendre les mesures réglementaires et pratiques nécessaires à la mise en œuvre pleine et entière des règles du DIH. Il va donc falloir se réunir autour d’une table, car l'adoption de ces traités n'est qu'un premier pas !

La plupart des instruments du DIH obligent les États à prendre des mesures au plan national pour en garantir le respect, que ce soit par voie législative ou réglementaire ou par le biais de mesures concrètes de mise en œuvre. Les Conventions de Genève par exemple font obligation aux États de mettre fin à tout ce qui constitue une violation de leurs dispositions, et de poursuivre et punir les violations considérées comme étant des « infractions graves » et constitutives de crimes de guerre. Les mesures pratiques que les États peuvent prendre vont notamment consister à : intégrer le DIH dans les manuels de formation et d'instruction militaires, signaliser les objets protégés (du patrimoine culturel notamment) et remettre aux combattants et aux personnes protégées des cartes d'identité spéciales. Les États ont également le devoir de faire connaître le DIH le plus largement possible.

Le rôle de soutien que leur apporte la Croix-Rouge française pour la  mise en œuvre et le respect du DIH au plan national est essentiel !  À travers cette aventure, qui touche à sa fin, vous allez découvrir toute une panoplie d'outils spécialisés pour la mise en œuvre du DIH !

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Chapitre 6 : adieu Léon

Il est temps de conclure cette aventure, pourtant de nombreux défis doivent être explorés avant de partir et de refermer le carnet de Léon.

D’ailleurs, Léon, vous répète souvent que dans les conflits armés contemporains, les civils sont les principales victimes des violations du droit international humanitaire (DIH) commises tant par des États que par des acteurs non étatiques.

Du fait de la nature des conflits armés contemporains, l'application et le respect du DIH continuent de poser des défis dans plusieurs domaines allant de la qualification des conflits armés à l'utilisation des nouvelles technologies. Vous avez bien pris en compte la nécessite de comprendre ces défis et de les surmonter pour faire en sorte que le DIH continue de jouer son rôle protecteur dans les situations de conflit armé.

On vous réserve un petit quiz pour clôturer cette aventure qui s’annonce électrisant ! Attention dans cette dernière mission, les nouvelles technologies très diverses ont fait leur apparition sur le champ de bataille moderne. Le cyberespace a potentiellement donné naissance à un nouveau domaine de la guerre. Les systèmes d'armement guidés à distance, comme les drones, sont de plus en plus utilisés par les parties à un conflit armé. Les systèmes automatisés sont également de plus en plus répandus, et certains systèmes autonomes, tels que les robots de combat, pourraient être utilisés à l'avenir sur le champ de bataille.

Il ne fait aucun doute que le DIH s'applique à ces nouvelles armes et à l'utilisation des nouvelles technologies dans la guerre. Toutefois, ces nouveaux moyens et méthodes de guerre posent des défis sur les plans juridique et pratique, car il s'agit de veiller à ce que leur utilisation soit conforme aux dispositions existantes du DIH et à ce que les conséquences humanitaires prévisibles d'une telle utilisation soient dûment prises en compte.

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