Ce jour-là, peu après 18 heures, une double explosion extrêmement violente se produit dans le port de Beyrouth. L’onde de choc est ressentie sur des kilomètres à la ronde. Dans la capitale libanaise, c’est le chaos total : des dizaines de milliers de bâtiments, 6 hôpitaux, une vingtaine de cliniques près de 120 écoles sont détruits ou endommagés. Le bilan humain est dramatique : plus de 200 morts et 6 500 blessés. La Croix-Rouge française est mobilisée dès les premiers instants de la catastrophe aux côtés de la Croix-Rouge libanaise.

La Croix-Rouge libanaise (CRl) est en première ligne, dès les premières minutes qui suivent la catastrophe. C’est un acteur incontournable au Liban, reconnu pour son expertise dans les services médicaux d’urgence et la gestion des catastrophes. La CRl est notamment le principal fournisseur de soins pré-hospitaliers d’urgence et un acteur important de service de transfusion sanguine. Autant dire que dans cette catastrophe, son rôle est essentiel. Il s’agit de sauver des milliers de vies en un temps record.

Projet « Urgence Liban »

La Croix-Rouge française, présente au Liban depuis plus de 10 ans, mobilise immédiatement ses délégués en appui de la Croix-Rouge libanaise pour aider aux secours. Parallèlement, grâce à son appel à dons et à une très forte mobilisation en France, la Croix-Rouge française envoie de nombreux dons matériels qui vont permettre de répondre à des besoins considérables, dans les jours et les semaines qui suivent la catastrophe (cf. encadré).  

Le plan initial d’intervention de la Croix-Rouge libanaise, prévu sur 3 mois, a été étendu à 12 mois, compte tenu de l’ampleur des besoins. La Croix-Rouge française, comme de nombreuses autres Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge engagées au Liban, apporte sa contribution à ce plan de réponse global qui concerne des actions à long terme qui se poursuivent aujourd’hui encore, un an après les événements.

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