5e journées Jeunesse à la Croix-Rouge

Au travers d’ateliers, de petites conférences mais aussi de témoignages, il s’agissait de définir comment les jeunes peuvent agir au sein même de la Croix Rouge, en s’impliquant dans tous ses domaines d’activité. Certains sont bien connus des jeunes bénévoles, comme le secourisme par exemple, mais d’autres actions de la Croix Rouge le sont un peu moins.

Grâce à ces Journées Jeunesse, plusieurs des participants ont découvert ainsi le rôle du service du rétablissement des liens familiaux (RLF) ou encore l’implication de plus en plus forte de l’association pour le développement durable. De quoi donner des idées aux représentants des différentes délégations.

Plusieurs projets avaient déjà été présentés à l’occasion du rassemblement de Solferino en juin dernier, en commémoration des 150 ans de la bataille du même nom. Tous les projets répondent au trois défis portés par la jeunesse de la Croix Rouge : les valeurs, l’expression et l’action.

Quelques mois plus tard, les porteurs de ces projets ont commencé à les mettre à exécution. Ce week-end leur a donné l’occasion d’exprimer leurs attentes et leurs besoins et de savoir comment les autres délégations agissent au sein de leur département.

Portraits de jeunes bénévoles

Marie-Esther Rouffet, bénévole à la Croix Rouge depuis octobre 2009

Marie-Esther faisait partie des 300 jeunes français à participer au rassemblement de Solferino en juin 2009. Elle avait été sélectionnée pour son projet : "vaincre l’isolement des personnes âgées en milieu urbain".Originaire de Rheims, elle a 21 ans et est infirmière. Ces 5e journées jeunesse ont confirmé son choix de devenir responsable départementale de la jeunesse: "le président de la délégation attend ma réponse : c’est oui !""Je me suis rendue compte qu’il y avait beaucoup de possibilités d’action, et je veux les faire connaître à la prochaine promotion de l’école d’infirmière."

Marie Muhoza, en service civique à la Croix Rouge

Marie a 23 ans, elle est diplômée d’un Master de gestion des structures sanitaires et sociales et elle vient de la délégation de Tours. D’origine rwandaise, elle vit en France depuis une dizaine d’années. Au cours de ces 5e journées jeunesse, elle a voulu apporter son témoignage aux autres participants et leur dire comment la Croix Rouge a joué un rôle très important dans sa vie. Obligée de quitter le Rwanda à cause de la guerre civile en 1994 elle est partie avec son frère au Kenya et ensuite au Cameroun. Grâce au service de rétablissement des liens familiaux (RLF) de la Croix Rouge, ils ont pu ensuite retrouver leur mère et la rejoindre dans un camp de réfugiés.