Le tsunami a mis en exergue les vulnérabilités et l’impréparation à la fois des pays et des populations. L’océan indien, et en particulier l’Indonésie, sont pourtant exposés à des catastrophes naturelles récurrentes (plus de 300 inondations entre 1999 et 2004, 65 séismes, 16 éruptions volcaniques, etc.) qui ont provoqué la mort de 300 000 personnes et le déplacement de millions de sinistrés au cours de ces dernières années.

Sollicitée par le gouvernement français, signataire d’un accord avec les autorités de Jakarta sur la gestion des catastrophes, la Croix-Rouge française a participé à la mise en place d’un important programme de prévention au niveau national comprenant 5 volets :

  • La création de centres opérationnels régionaux

  • Des formations impliquant tous les acteurs du secours (plus de 200 pompiers, policiers, volontaires de la Croix-Rouge indonésienne, etc.)

  • La mise en place de deux centres de gestion des appels d’urgence à Jakarta et à Bali

  • Un programme d’information vis-à-vis de la population pour qu’elle acquière les bons réflexes en cas de catastrophe

  • La mise en place de plans d’alerte et d’une réglementation.

Dans les mois et années qui ont suivi le tsunami, l’Indonésie en particulier, a connu d’autres catastrophes naturelles, éruptions, tremblements de terre, qui à chaque occasion ont menacé de réduire à néant les efforts des volontaires et des communautés pour se reconstruire. La meilleure réponse face à ces chocs inattendus ne s’est alors pas trouvé dans l’hypermédiatisation et la mobilisation extérieure. La réponse la plus rapide et la plus appropriée est venue de ceux qui vivaient et travaillaient avec les communautés affectées, dans l’élaboration de solutions adaptées aux caractéristiques locales.

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