Répondre et intervenir dans des situations d’urgence humanitaires ne s’improvise pas : préparation et évaluation conditionnent la réussite de la réponse apportée. Nous avons ainsi mis en place des programmes de formation afin de réduire l'impact d'une catastrophe sur les populations.
Les catastrophes ont des effets sociaux et psychologiques importants sur les populations affectées. Les victimes cumulent des difficultés matérielles, perte de leurs biens, de leurs moyens de subsistance avec un état de souffrance émotionnelle. Le soutien psychologique vise à apaiser cette douleur et permettre aux victimes de compter à nouveau sur leurs propres ressources, à retrouver leur capacité à réagir.
Dans de nombreux pays en développement, les gouvernements et les ministères de la santé sont dans l’incapacité de mettre à la disposition de leurs populations des services de santé couvrant leurs besoins sanitaires : les infrastructures sont insuffisantes en nombre et sous équipées, les ressources humaines sont trop peu nombreuses et insuffisamment qualifiées.
Les indicateurs sanitaires reflètent cette situation, notamment les taux de mortalité maternelle et infantile, particulièrement élevés.
1 milliard d’individus manquent d’eau pure. La moitié de la population mondiale ne dispose pas de systèmes d’assainissement adéquats. La Croix-Rouge agit dans la durée pour améliorer l’accès à l’eau et l’assainissement.
925 millions de personnes dans le monde souffrent de sous-alimentation. Principales victimes : les communautés africaines. La Croix-Rouge agit dans la durée pour réduire leur vulnérabilité.
La stratégie de la Croix-Rouge française en matière de lutte contre le VIH-sida privilégie le renforcement des capacités locales et l’accès aux services et aux soins. Dans ce cadre, elle s’attache à la durabilité de ses actions et à leur modélisation pour en faciliter la reproduction.
