Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé vendredi 24 novembre une opération de plusieurs jours visant à faciliter la libération et le transfert d'otages détenus à Gaza. L’acheminement à Gaza d'une aide humanitaire supplémentaire a également été mis en place.

La Croix-Rouge française, avec le CICR, salue la libération d’une partie des otages. C'est un immense soulagement de savoir qu’ils vont pouvoir retrouver leurs proches et être à nouveau en sécurité.

Cependant, nous restons très préoccupés par la situation humanitaire dans la bande de Gaza et de toutes les personnes encore détenues à Gaza. Aussi, nous demandons à nouveau leur libération sans conditions et sans délai.

La Croix-Rouge française, et l'ensemble de ses volontaires, renouvelle sa pleine solidarité avec les familles et les proches concernés.

Le CICR, intermédiaire neutre dans les conflits armés, appelle depuis le 7 octobre à la libération des otages. Dans un dialogue soutenu et confidentiel avec toutes les parties, il fait valoir les obligations humanitaires dont fait partie l'accès aux otages, des visites pour améliorer les conditions de vie mais également renseigner les familles.

Rappelons que c’est aux parties aux conflits de s’entendre sur la libération des otages. Une fois l’accord politique trouvé, c’est alors que le CICR, intermédiaire neutre dans les conflits armés, négocie les critères de mise en œuvre des libérations. Une fois les modalités logistiques et sécuritaires acceptées par les parties, le CICR prend alors en charge les otages et assure leur transfert en lieu sûr.

La Croix-Rouge française se tient aux côtés du CICR. Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge continuera à soutenir les actions mises en œuvre pour répondre aux besoins des populations touchées.

Le droit international humanitaire (DIH) doit être respecté par les parties au conflit afin que les civils soient protégés et puissent disposer de biens essentiels et vitaux, où qu’ils se trouvent et d’où qu’ils viennent. La Croix-Rouge française tient à rappeler également qu’elle se tient à la disposition des familles d’otages français ou franco-israéliens pour les accompagner dans leurs démarches.

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