La journée internationale des disparus, le 30 août, est l’occasion de rappeler que des centaines de milliers de familles sont séparées à cause de conflits armés et de catastrophes et qu’elles ont le droit de savoir ce qu’il est advenu de leurs proches. Les autorités ont l'obligation, en vertu du droit international humanitaire, de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour déterminer le sort des personnes disparues.

La mission de Rétablissement des Liens Familiaux (RLF) est l’une des plus anciennes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Nous mettons tout en œuvre pour clarifier le sort des personnes disparues, maintenir le lien familial et remettre en contact les membres d’une même famille qui se trouvent séparés à cause de circonstances humanitaires majeures. La grande majorité des Sociétés nationales disposent d’un service de recherche RLF ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), via l’agence centrale de recherches. 

Actuellement, le service de rétablissement des liens familiaux de la Croix-Rouge française et des autres sociétés nationales ainsi que le CICR travaillent sur le problème des disparitions de personnes dans des dizaines de pays de toutes les régions du monde . 

On entend généralement par personnes disparues, les personnes dont la famille est sans nouvelles, et/ou qui, selon des informations fiables, ont été déclarées disparues en raison d’un conflit armé ou d’une situation de violence interne, de troubles intérieurs ou encore de toute autre situation qui puisse requérir l’intervention d’une institution neutre et indépendante. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont aujourd’hui considérées comme disparues. Leurs familles partout dans le monde, en Colombie en Lybie, Azerbaïdjan, en Europe de l’Est, au Népal … attendent toujours de savoir ce qu’il est advenu de leurs proches. 

« Les personnes qui ne savent pas si ceux qui ont disparu sont vivants ou morts vivent dans l’incertitude. Dans certains cas, elles attendent depuis des décennies, et il est fréquent qu’elles souffrent d'isolement affectif et social », précise Marianne Pecassou, qui dirige les activités du CICR en faveur des familles des personnes disparues.

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