Le château de Mardor, à Couches (Saône-et-Loire), fait partie de ces bâtiments au destin bien particulier. Résidence des Montagu, il est donné en 1919 à la Société de Secours aux Blessés Militaires qui le transforme en sanatorium. Il deviendra ensuite le centre Croix-Rouge de médecine physique et de réadaptation que nous connaissons aujourd’hui.

L’ACTIVITÉ

Un rappel historique est incontournable pour expliquer l’activité du centre de Mardor aujourd’hui. Jusqu’en 1973, Mardor était un sanatorium. Mais la régression de la tuberculose et l’émergence de nouveaux besoins de santé vont amener l’établissement à reconvertir son activité vers les soins de rééducation et de réadaptation fonctionnelle qui y sont pratiqués actuellement. En 1992, Mardor est agréé comme "Centre de Médecine Physique et de Réadaptation". Il développe alors un pôle orthopédie-traumatologie, un pôle neurologie et un pôle cardiovasculaire. En 2004 est créé un hôpital de jour de réadaptation cardiaque à Chalon-sur-Saône. Trois ans plus tard, cet hôpital de 15 places s’agrandit encore pour accueillir un service de réadaptation respiratoire (5 places supplémentaires). Le protocole de rééducation est le même que pour la cardiologie, avec bilans d’entrée et de sortie, réentraînement sur ergocycle, gymnastique d’entretien et respiratoire, relaxation, groupes de marche, séances d’information médicale, etc. Fort de toutes ces spécificités, Mardor est aujourd’hui un établissement moderne et de référence.

LES BÉNÉFICIAIRES

Le taux d’occupation des lits est maximal. Près de 1200 patients sont hospitalisés au centre de médecine physique et de réadaptation chaque année avec une durée moyenne de trente jours, toutes disciplines confondues. 80 à 90% d’entre eux sont originaires de la région.

L’ÉQUIPE

150 personnes travaillent au centre de réadaptation fonctionnelle (et dans son annexe de Châlons-sur-Saône), toutes spécialisations médicales et paramédicales confondues.

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