I - INFORMATIONS GÉNÉRALES SUR LA VACCINATION

1. Principes de base de la vaccination

Le vaccin prépare le corps à reconnaître un virus et à s'en défendre. Le plus souvent, un vaccin est un virus inoffensif injecté, ou des antigènes* caractéristiques du virus. Le corps se défend alors en créant des anticorps aptes à le détruire. Ils empêchent la reproduction du virus. Quand le virus actif infecte le corps, les anticorps le reconnaissent. Le corps réagit plus rapidement et neutralise le virus plus efficacement.

*N.B. : L'antigène est une substance étrangère au corps repérée par le système immunitaire, qui produit alors un anticorps pour la détruire. L'anticorps se lie spécifiquement à l'antigène, à la manière d'une clé adaptée à une serrure.

Il existe plusieurs types de vaccins :

  • les vaccins à virus entier : le virus inactivé ou atténué est injecté (ex. : vaccin contre la grippe : virus inactivé ; vaccin contre la rougeole : virus atténué) ;

  • les vaccins à vecteur ou à adénovirus : un virus inoffensif pour l'homme est modifié de façon à ce qu'il comporte des antigènes du virus que l'on cherche à combattre, provoquant ainsi une réaction immunitaire après l'injection ;

  • les vaccins sous-unitaires : on injecte des antigènes, en les greffant sur un autre virus atténué, ou encore sur des cellules de levure (ex. : vaccins contre le tétanos ou la dengue) ;

  • le vaccin à ARN messager (ARNm) : l'ARN est, au cœur des virus de ces familles, l'élément qui contient les informations nécessaires à leur reproduction. L'ARN messager intégré dans le vaccin à ARNm indique ainsi à nos cellules comment fabriquer elles-mêmes les antigènes caractéristiques du virus concerné (pour la Covid-19, la protéine Spike). Reconnus par notre système immunitaire comme un corps étranger, ils vont provoquer une réaction immunitaire. Les antigènes libérés dans le corps entraînent donc la création d'anticorps ;

  • les vaccins à protéine recombinant : un fragment d'ADN de l'antigène caractéristique du virus combattu est combiné à un autre fragment d'ADN pour faciliter sa reproduction sous forme de la protéine à détruire (pour la Covid-19, la protéine Spike). Ce fragment recombiné est transporté par un baculovirus (famille de virus qui affecte les insectes, inoffensifs pour l'homme), lui-même introduit en laboratoire dans des cultures de cellules. Il s'y reproduit et y fabrique des exemplaires de la protéine à détruire. Ce sont ces protéines qui sont extraites des cultures cellulaires puis injectées avec un adjuvant dans le corps humain, qui produit des anticorps pour s'en défendre (ex. d'utilisation : vaccin contre l'hépatite B).

2. Efficacité, durée d'action et impact des vaccins

Les vaccins contre la Covid-19 protègent contre la maladie en réduisant le risque de l'attraper et de faire une forme grave. La vaccination diminue également la transmission du virus et permet donc de protéger l'entourage. C'est particulièrement important pour protéger les personnes les plus fragiles.

Les données d'efficacité des vaccins de Pfizer, Moderna ou d'AstraZeneca issues des essais cliniques étaient très bonnes et sont confirmées par les résultats de terrain. La Haute Autorité de Santé a publié le 1er juin une synthèse des données de terrain. Les vaccins suivants sont efficaces sur la réduction du nombre de cas symptomatiques de Covid-19 :

  • à plus de 90 % pour Comirnaty® de Pfizer et Spikevax® de Moderna après deux doses ;

  • à plus de 80 % pour Vaxzevria® d'AstraZeneca avec un intervalle de plus de 12 semaines entre les deux doses; et à plus de 90 % pour les formes sévères 28 à 34 jours après 1 dose;

  • plus de 90 % pour Nuvaxovid® de Novavax après deux doses (l'efficacité contre les variants Delta et Omicron étant à confirmer, les essais cliniques ayant précédé l'apparition de ces souches, cf. avis de la Haute Autorité de Santé)

  • à plus de 65 % pour Covid-19 Vaccine Janssen® de Johnson&Johnson après une seule dose pour les formes symptomatiques, de 75% pour les formes sévères et de 90% pour les hospitalisations. La Haute Autorité de Santé recommande depuis le 24 août 2021 une dose de rappel 4 semaines après avoir reçu une dose de Janssen, avec un vaccin à ARN messager, pour assurer une protection optimisée.

Ces vaccins réduisent également la fréquence des infections asymptomatiques au SARS-CoV-2 et donc le risque de transmission par les personnes vaccinées. Si la protection contre les formes graves reste très bonne, celle contre l'infection peut varier en fonction des variants auxquels un individu vacciné est exposé.

Nécessité du rappel vaccinal

La durée de protection apportée par ces vaccins est estimée à ce jour à 3 à 6 mois. L'immunité diminue avec le temps, et baisse plus rapidement chez les personnes au système immunitaire affaibli (personnes âgées ou atteintes de certaines pathologies). Une dose de rappel est donc recommandée aux personnes âgées de 18 ans et plus ayant un schéma vaccinal initial complet (deux doses de vaccin contre la Covid-19, ou une seule dose pour ceux qui avaient déjà été infectés par la Covid-19). Le rappel permet de stimuler l'immunité afin de permettre une couverture optimale contre les formes graves.

En France, les vaccins à ARN messager de Moderna et Pfizer sont privilégiés pour le rappel. Lorsque ces vaccins ne peuvent être utilisés, le vaccin de Johnson et Johnson pourra aussi être utilisé chez les plus de 55 ans pour une dose de rappel, après un schéma initial de vaccins à ARN messager. Le rappel concerne les personnes majeures 3 mois après leur dernière dose de vaccin, ou 3 mois après leur infection par la Covid-19 si jamais celle-ci avait eu lieu après la vaccination.

3. Surveillance des vaccins

L'Agence Européenne du Médicament a examiné les conclusions des essais cliniques et autorisé l'usage des vaccins qui sont actuellement utilisés en France, après aval de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament. La méthodologie de surveillance des essais cliniques est disponible sur le site de cette dernière.

Les vaccins contre la Covid-19 sont soumis, comme tous les médicaments, à une surveillance étroite qu'on appelle la pharmacovigilance. Son objectif est de détecter des effets indésirables nouveaux et/ou graves qui n'auraient pas été identifiés dans les essais cliniques.

Une analyse des effets indésirables suspectés d'être en lien avec la vaccination et déclarés par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage, est menée. Elle permet d'avoir une vision globale, actualisée en quasi-temps réel du profil de sécurité des vaccins dans le contexte d'une utilisation populationnelle.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament explique sa méthodologie de pharmacovigilance sur son site et publie chaque semaine un point de pharmacovigilance sur les vaccins contre la Covid-19, recensant les effets secondaires potentiels signalés, et les liens établis ou non avec les vaccins.

4. Où se faire vacciner ?

Selon leur situation, les personnes peuvent se faire vacciner :

  • en centre de vaccination,

  • chez leur médecin traitant ou leur médecin du travail,

  • en pharmacie, en cabinet infirmier ou sage-femme,

  • en établissement, à domicile ou au sein des services où ils sont suivis.

Toutes les indications sur les lieux de vaccination se trouvent sur : www.sante.fr

5. Comment peuvent être vaccinées les personnes peu mobiles ?

Si la personne n'est pas en mesure de se déplacer, elle peut se renseigner auprès de sa mairie ou de son Conseil départemental, qui développent des solutions adaptées aux personnes peu mobiles. Il peut s'agir de centres mobiles de vaccination, ou encore d'équipes mobiles de vaccination.

Pour les personnes de plus de 80 ans, le numéro vert 0 800 730 957, accessible gratuitement tous les jours de 6h à 22h, permet de prendre rendez-vous (première, deuxième injection ou dose de rappel) :

  • à domicile : le conseiller organise avec l'accord de la personne, le rendez-vous (jour, heure, lieu) en contactant un professionnel de santé habilité à vacciner ;

  • ou directement chez un professionnel de santé habilité à vacciner : le conseiller prend alors rendez-vous et organise, si nécessaire, le transport jusqu'au lieu de vaccination.

6. Comment prendre rendez-vous ?

Pour trouver le centre de vaccination le plus proche et prendre rendez-vous, chacun peut :

  • prendre rendez-vous directement en ligne, directement sur les plateformes de prise de rendez-vous (Doctolib, KelDoc, Maiia et Clickdoc ou ViteMaDose),

  • se rendre sur le site www.sante.fr,

  • appeler le numéro national 0800 009 110 (tous les jours, de 6h à 22h) : en tapant votre code postal, vous serez mis en contact automatiquement avec un centre près de chez vous;

  • se renseigner auprès de son médecin traitant ou sur le site de l'Agence régionale de Santé de votre région.

7. Comment se passe la vaccination ?

Avant la vaccination, des questions seront posées pour vérifier l'absence de contre-indication. Ensuite, la personne sera invitée à se faire vacciner, par un médecin, un infirmier ou tout autre soignant habilité à le faire. Il s'agit d'une injection intramusculaire, dans l'épaule le plus souvent, comme la plupart des vaccins. Puis, la personne sera invitée à rester 15 ou 30 minutes sur place pour vérifier qu'aucun effet secondaire important ne se produise.

II - QUESTIONS / RÉPONSES

1. Peut-on choisir son vaccin ?

Chacun est libre de choisir le vaccin qu'il veut recevoir parmi les vaccins qui lui sont autorisés, en fonction de leur disponibilité.À ce jour, cinq vaccins sont autorisés en France, ceux de Pfizer-BioNTech, Moderna, Novavax, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Au regard des informations disponibles sur chacun de ces vaccins, la Haute Autorité de Santé a formulé des avis qui ont conduit à proposer à chaque population ciblée le vaccin le mieux adapté à ses caractéristiques, et en particulier à son âge :

  • les personnes de 5 à 30 ans reçoivent le vaccin Pfizer-BioNTech,

  • les plus de 18 ans peuvent recevoir le vaccin Novavax en primovaccination,

  • les personnes âgées de 30 à 54 ans inclus bénéficient des vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna),

  • les personnes de 55 ans et plus bénéficient de tous les vaccins actuellement disponibles en France pour la première dose : à adénovirus (AstraZeneca ou Johnson&Johnson) ou à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna). Les rappels se font avec les vaccins à ARN messager, ou peuvent à défaut être fait avec le vaccin de Johnson & Johnson.

2. La vaccination est-elle gratuite ?

Oui, la vaccination contre la Covid-19 est gratuite, y compris pour les personnes ne bénéficiant d'aucune couverture sociale. Le vaccin est gratuit pour toutes les personnes vivant en France, sans distinction de situation administrative et sans avoir à avancer de frais. Le décret n° 2020-1833 du 31 décembre 2020 publié au JORF du 1er janvier 2021 garantit l'absence de reste à charge sur les frais de vaccination.

3. Y a-t-il des contre-indications à la vaccination ?

Le professionnel de santé présent au centre de vaccination s'assure avant de vacciner de l'absence de contre-indications (le patient remplit à cette fin un questionnaire). Il vérifie en particulier les antécédents d'allergie, les épisodes infectieux en cours.

Les contre-indications sont déterminées pour chaque vaccin contre la Covid-19, et figurent dans leur notice. Elles peuvent notamment être liées à des traitements en cours, ou des antécédents de réactions anaphylactiques. La liste détaillée est disponible sur le site de l'Assurance Maladie. Seul un médecin peut établir un certificat de contre-indication, sur un formulaire spécifique.

4. Quels sont les effets secondaires des vaccins ?

Il est courant de ressentir quelques effets indésirables d'intensité légère à modérée après avoir reçu un vaccin. Ce sont des signes indiquant que notre organisme est en train de créer une protection. Actuellement, ces effets secondaires sont très largement bénins et ne remettent pas en cause le bénéfice de la vaccination.

Les effets secondaires à une dose de rappel (troisième dose) sont comparables à ceux consécutifs à une deuxième dose, voire légèrement inférieurs, d'après une étude publiée par le CDC américain le 1er octobre 2021 et menée sur 20 000 personnes ayant reçu une 3e injection de vaccin contre la Covid-19.

5. Peut-on recevoir une 2e ou une 3e dose d'un autre vaccin que celui reçu initialement ?

La Haute Autorité de Santé recommande aux personnes ayant reçu une première dose du vaccin AstraZeneca de recevoir une deuxième dose d'un vaccin à ARN messager. Elle a également rendu un avis favorable à l'utilisation indifférenciée des vaccins Moderna ou Pfizer pour la 3e dose chez les personnes de 30 ans et plus, quel que soit le vaccin reçu précédemment. La HAS considère enfin qu'il est possible de recevoir une deuxième dose de Novavax pour les personnes ayant reçu une première dose d'un autre vaccin contre la Covid-19 et qui refusent ou ne peuvent pas recevoir une seconde dose du même vaccin.

6. J'ai déjà eu la Covid-19, dois-je me faire vacciner ?

La Haute Autorité de Santé recommande la primovaccination des personnes ayant déjà contracté la Covid-19 entre 2 et 6 mois après l'infection. Elles sont éligibles à un rappel vaccinal 3 mois après leur infection.

  • Les personnes immunocompétentes sont vaccinées avec 1 dose de vaccin au moins 2 mois et de préférence dans un délai de 6 mois après le début d'une infection connue par le SARS-CoV-2. Un rappel est nécessaire dès 3 mois après avoir été vacciné.

  • Les personnes immunodéprimées sont vaccinées avec 2 doses de vaccin ARNm, 2 mois après le début de l'infection par le SARS-CoV-2. Elles doivent également recevoir une dose de rappel dès 3 mois après leur vaccination.

  • Cas particulier : les personnes ayant eu la Covid-19 moins de 15 jours après avoir reçu une première dose de vaccin Janssen doivent recevoir une dose additionnelle de vaccin ARNm quatre semaines après l'infection pour avoir un schéma vaccinal initial complet. Elles sont ensuite éligibles à un rappel dès 3 mois après leur dernière vaccination contre la Covid-19.Si l'infection a lieu plus de 15 jours après la première injection de Janssen, les personnes n'ont pas besoin de compléter leur schéma vaccinal avec une dose additionnelle. Elles sont éligibles au rappel dès 3 mois après l'infection.

7. Je suis enceinte ou j'allaite, dois-je me faire vacciner ?

Les femmes enceintes peuvent se faire vacciner avec un vaccin à ARNm à partir du 1er trimestre de grossesse, et font partie des populations prioritaires. Il n'y a pas d'effet négatif chez le nourrisson allaité par une femme vaccinée, mais un effet positif : les dernières études montrent un passage des anticorps contre la Covid-19 dans le lait maternel. La vaccination est donc possible en période d'allaitement.

8. Et si je suis immunodéprimé ?

Les personnes sévèrement immunodéprimées doivent recevoir une troisième dose de vaccin à ARNm, car les données récentes montrent que leur taux d'anticorps est insuffisant après deux doses de vaccin. Leur entourage et les professionnels qui s'occupent d'eux doivent aussi être vaccinés. Les personnes atteintes de certains cancers, les personnes ayant eu une transplantation d'organes et les personnes dialysées doivent également recevoir 3 doses de vaccin.

9. Les mineurs peuvent-ils se faire vacciner ?

Depuis le 15 juin, toutes les personnes âgées de 12 ans et plus sont éligibles à la vaccination, quel que soit leur état de santé. En France, la Haute Autorité de Santé a autorisé l'utilisation du vaccin Pfizer pour les adolescents.

Suite à la recommandation de la Haute Autorité de Santé, la vaccination a été ouverte à tous les enfants de 5-11 ans à partir de fin décembre 2021, avec le vaccin Pfizer, selon une posologie adaptée (dose 3 fois moindre que pour les 12 ans et plus). Les 5-11ans susceptibles de développer des formes graves de la Covid-19 étaient déjà concernés par cette ouverture et sont prioritaires.

10. Que sont le pass sanitaire et le pass vaccinal ?

Le « pass sanitaire » consiste en la présentation, numérique ou papier, d'une preuve sanitaire de protection contre la Covid-19 ou de non infection à la Covid-19. Le "pass vaccinal" atteste lui d'un schéma vaccinal à jour et protecteur contre la Covid-19. Il permettent notamment de rouvrir et de reprendre des activités rassemblant un nombre élevé de personnes et également de faciliter les passages aux frontières. La liste des lieux d'accès soumis à la présentation d'un pass sanitaire ou d'un pass vaccinal est disponible sur le site du Gouvernement.

Les deux pass sont disponibles en version papier et numérique et disposent d'un «QR Code» contenant les informations essentielles, ainsi qu'une signature numérique visant à garantir l'authenticité du certificat et à le protéger contre la falsification.

Ces pass sont gratuits. Le pass sanitaire est valable dans tous les pays de l'Union européenne sans exception ainsi qu'au Liechtenstein, en Suisse, en Islande, en Norvège, à Monaco et en Andorre. Il est disponible dans les langues nationales (et en anglais).

A partir du 1er juillet 2021, le « pass » européen, également intitulé « certificat Covid numérique de l'UE », entre en application au sein de de tous les États membres, avec une période de transition de six semaines. Son utilisation est prévue au plan juridique jusqu'au 30 juin 2022.

11. Quelles informations se trouvent dans le pass sanitaire ?

L'attestation de vaccination, à la condition que les personnes disposent d'un schéma vaccinal complet et du délai de 7 jours nécessaire post injection finale. A compter du 15 janvier 2022, pour tous les plus de 18 ans, le schéma vaccinal est considéré comme complet au maximum 7 mois après la dernière injection ou infection par la Covid-19. A compter du 15 février, le délai sera ramené à 4 mois après la dernière injection ou infection. Les personnes qui font leur rappel disposeront d'un nouveau QR Code 7 jours après l'injection. Pour les personnes qui font leur rappel dans les délais, le QR code généré au moment de leur précédente vaccination restera actif pendant 7 jours de façon à ce qu'elles puissent disposer d'un passe sanitaire valide.

Le schéma initial complet de vaccination reste le suivant :

  • 1 semaine après la 2e injection pour les vaccins ARN messager à double injection (Pfizer, Moderna) ou après une injection du vaccin pour les personnes ayant eu la Covid-19 ;

  • 2 semaines après la 2e injection pour le vaccin AstraZeneca;

  • 4 semaines après la 2e injection par vaccin à ARNm pour ceux ayant reçu une première injection du vaccin de Johnson&Johnson.

Depuis le 27 mai, toutes les personnes vaccinées peuvent récupérer leur attestation de vaccination sur le « portail patient » de l'Assurance Maladie. Par ailleurs, n'importe quel professionnel de santé pourra retrouver une attestation de vaccination et l'imprimer si une personne le demande. Une fois votre certificat de vaccination en main, il suffit de scanner le QR Code de droite pour l'importer et le stocker en local, dans votre téléphone, avec TousAntiCovid Carnet.

La preuve d'un test négatif de moins de 24hTous les tests RT-PCR et antigéniques génèrent une preuve dès la saisie du résultat par le professionnel de santé dans SI-DEP, qui peut être imprimée en direct et qui est également mise à disposition du patient via un mail et un SMS pour aller la récupérer sur le portail SI-DEP. À partir du 15 octobre 2021, les tests RT-PCR et antigéniques ne sont plus remboursés, sauf pour les mineurs de 12 à 17 ans ou sur raison médicale -sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, sur prescription pour les autres.

Le résultat d'un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois permettent d'indiquer un risque limité de réinfection à la Covid-19.

12. Quelles informations se trouvent dans le pass vaccinal ?

L'attestation de vaccination, à la condition que les personnes disposent d'un schéma vaccinal complet et du délai de 7 jours nécessaire post injection finale. Le schéma vaccinal complet est décrit ci-dessus.

Les personnes qui font leur rappel disposeront d'un nouveau QR Code 7 jours après l'injection. Pour les personnes qui font leur rappel dans les délais, le QR code généré au moment de leur précédente vaccination restera actif pendant 7 jours de façon à ce qu'elles puissent disposer d'un passe sanitaire valide.

13. Le vaccin contre la Covid-19 est-il obligatoire?

Certaines professions sont soumises à l'obligation vaccinale, depuis le 15 septembre 2021. Il s'agit des professionnels de santé ou du secteur sanitaire et médico-social, des professionnels ou bénévoles exerçant dans les mêmes locaux que ces professions, des personnes assurant des transports sanitaires, des sapeurs-pompiers ou des personnes assurant la prise en charge de victimes. Sont également concernés les étudiants et élèves des établissements préparant à l'exercice des professions de santé. La liste complète est à retrouver sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé. Ces professionnels sont éligibles à une dose de rappel depuis le 6 octobre 2021. Celui-ci sera obligatoire à partir du 30 janvier 2022.

Il est à noter que des obligations vaccinales ont déjà court pour ces professions, qui doivent par exemple être vaccinées contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (vaccin "DT-polio").

14. Comment suivre la vaccination en France?

Le nombre de personnes vaccinées est mis à jour quotidiennement sur l'application TousAntiCovid. Vous pouvez suivre différentes données sur la vaccination, notamment :

III - VRAI OU FAUX ? VÉRIFIONS LES FAITS

1. On ne peut pas concevoir un vaccin aussi rapidement

Parmi les vaccins accessibles en France, ceux des laboratoires Pfizer/BioNTech et Moderna utilisent la technique de l'ARN Messager (ou ARNm). Le principe de l'ARN Messager est connu depuis plusieurs décennies, et faisait déjà l'objet de recherches et d'essais.

La mobilisation de la recherche sur ce virus a été sans précédent. L'ampleur de cette pandémie de Covid-19, avec un nombre important de cas dans le monde, a permis de débloquer d'importants financements. Grâce à la coopération internationale, on a également pu aller plus vite.

Cependant, les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna ont tout de même dû respecter les trois phases de validation nécessaires à tout vaccin, avant sa mise sur le marché. Certaines ont pu être menées en parallèle afin d'accélérer le processus, comme l'explique l'OMS sur son site.

2. On manque de recul sur les vaccins contre la Covid-19

Avant que les vaccins ne soient commercialisés, ils subissent plusieurs étapes de tests cliniques rigoureux : ils doivent prouver qu'ils sont efficaces et sûrs. Ensuite, leur utilisation est approuvée par l'Organisation Mondiale de la Santé et les organismes nationaux de réglementation.

3. Le vaccin aura des effets à long terme

Compte tenu des connaissances scientifiques du système immunitaire et de la réponse de l'organisme à la vaccination avec un vaccin à ARN messager, la communauté scientifique est convaincue de la sécurité à long terme des vaccins à ARN messager.

4. Les vaccins à ARN messager modifient notre ADN

Non, les vaccins à ARNm ne modifient pas notre ADN car ils ne sont pas en contact avec lui.

5. Les vaccins ne sont pas efficaces contre les variants du virus

Actuellement le virus qui circule le plus est le variant Omicron. Les études montrent que les vaccins sont efficaces contre le virus initial, ainsi que contre les autres variants circulants. Ces vaccins protègent la population des formes graves et des complications de la Covid-19. En outre, plus on vaccine, moins le virus circule, et moins il y a de risques de voir apparaître des variants.

6. Devoir faire un rappel montre l'inefficacité des vaccins

Effectuer un rappel permet de garantir une protection optimale. Les dernières études ont montré que la réponse immunitaire diminue après quelques mois, comme c'est le cas pour d'autres vaccins. Cette diminution est plus rapide et plus marquée chez les plus âgés et les personnes immunodéprimées, qui étaient donc déjà concernés par le rappel. Ce dernier est nécessaire pour tous afin de renforcer la production d'anticorps actifs contre le SARS-Cov-2.

7. La vaccination peut donner un test PCR positif

Un vaccin ne peut pas donner un test PCR positif car il ne provoque pas d'infection à la Covid-19. Cependant, en fonction de la production d'anticorps, certains tests sérologiques pourront ensuite être positifs. Par ailleurs, une personne vaccinée pendant la période d'incubation du virus pourra être testée positive après sa vaccination, sans qu'il y ait de lien entre la contamination et la vaccination.

8. Le vaccin n'empêche pas d'avoir la Covid-19

C'est vrai, être vacciné n'est pas une garantie de ne pas être contaminé par le coronavirus et de contracter la Covid-19, mais cela réduit significativement le risque de formes symptomatiques graves.

9. Il n'est pas nécessaire de porter un masque en intérieur si tout le monde est vacciné.

Il est toujours nécessaire de porter le masque et de respecter l'ensemble des gestes barrières lorsque nous sommes en présence d'un groupe de personnes, même si tout le monde est vacciné. En l'état actuel de nos connaissances, les vaccins réduisent la sévérité des symptômes mais n'effacent pas la contagiosité d'une personne ayant été infectée par le virus. Il est en effet possible de contaminer et d'être contaminé après avoir été vacciné, c'est pourquoi il est recommandé de continuer à respecter les gestes barrières.

10. Quand on n'est pas à risques, pas besoin d'être vacciné

Les vaccins permettent à votre corps de développer des défenses immunitaires sans les effets néfastes que peuvent avoir les maladies réelles. La Covid-19 peut entraîner de graves complications, voire la mort. Il n'existe pas à ce jour de traitement préventif contre la Covid-19 accessible aux personnes qui ne sont pas à risques de formes graves. Il est bien plus judicieux d'éviter le risque de la contracter.

11. Les nouveaux traitements contre la Covid-19 rendent la vaccination inutile

Des traitements contre la Covid-19 sont désormais disponibles. Cependant, ils sont adressés aux personnes à risques de formes graves de la maladie du fait d'une pathologie connue, ou aux personnes à qui la vaccination contre la Covid serait contre-indiquée. De plus, l'apparition du variant Omicron a rendu certains de ces traitements inefficaces et donc obsolètes. La vaccination reste donc la meilleure protection préventive contre la Covid-19.

12. Les effets secondaires du vaccin sont plus graves que la Covid-19

Les bénéfices de la vaccination l'emportent sur les risques. Les effets secondaires du vaccin sont en écrasante majorité bénins. Les très rares occurrences d'effets secondaires graves sont de l'ordre de quelques cas sur plusieurs millions de personnes vaccinées.

13. Tout le monde doit se faire vacciner pour atteindre l'immunité collective

L'immunité collective dépend de plusieurs facteurs : le taux de contagion du virus (aussi appelé R0) et l'efficacité des vaccins. Si le taux de reproduction du virus est élevé, ou si un vaccin est peu efficace contre lui, alors le pourcentage de population vaccinée nécessaire pour atteindre l'immunité collective sera élevé. Il faut bien sûr, pour que l'immunité acquise reste efficace au cours du temps, prévoir à plus ou moins long terme des rappels de vaccination.

14. Le vaccin affecte la fertilité

L'OMS a déclaré que les femmes qui envisagent une grossesse à court ou plus long terme pouvaient se faire vacciner contre la Covid-19. Il n'y a actuellement aucune preuve que la vaccination contre la Covid-19 cause des problèmes pendant la grossesse, y compris le développement du placenta. En outre, il n'existe aucune preuve que les vaccins, en particulier celui contre la Covid-19, entraînent des problèmes de fertilité.

15. Les vaccins contiennent des puces magnétiques

C'est impossible. Il n'y a rien dans les vaccins avec lequel un aimant puisse interagir. Les vaccins sont composés d'éléments génétiques, de protéines et de lipides, de sels, d'eau et de produits chimiques qui maintiennent le pH.

V - Les liens utiles

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