Dans les Ardennes, 17 à 18 000 élèves seront testés

Impliquée depuis début janvier dans la cellule d’appui territoriale à l’isolement (CTAI), la délégation territoriale Croix-Rouge française des Ardennes assure désormais en plus les opérations de dépistage dans les écoles primaires et élémentaires du département.

Impliquée depuis début janvier dans la cellule d’appui territoriale à l’isolement (CTAI), la délégation territoriale des Ardennes a également formé et mobilisé deux médiateurs à temps plein et deux contrats week-end. Ces derniers traitent les dossiers et demandes de personnes placées en isolement et qui auraient besoin d’un hébergement extérieur. Ils assurent également le portage de repas, courses ou médicaments, la mise en relation avec les personnels de santé et aident aux démarches administratives.

En outre, depuis le 16 février dernier, une autre mission a débuté : les opérations de dépistage dans les écoles primaires et élémentaires du département. Un démarrage sur les chapeaux de roue puisque dès la première semaine, il a fallu effectuer les tests dans 5 écoles. « A raison de 20 prélèvements par heure, les médiateurs sont en mesure de tester 110 à 180 élèves par établissement », détaille Stéphane Lesage, directeur territorial à l’urgence et au secourisme. Rapides et non douloureux, ces tests sont facilement acceptés par les enfants qui ont été au préalable sensibilisés par les mairies et directeurs d’établissement. Les résultats sont connus 24 à 48 heures après.

Pour faire face à une demande très forte, la délégation Croix-Rouge a recruté 7 médiateurs en contrat à durée déterminée de 3 mois (renouvelable), dont plusieurs bénévoles. Tous ont suivi une journée de formation obligatoire puis une journée en institut de formation aux soins infirmiers où ils apprennent le prélèvement, les gestes, les règles d’hygiène, etc. Pour coordonner le dispositif, une infirmière du service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) a également été mobilisée.

Objectif dans les mois à venir : dépister 17 à 18 000 enfants, soit environ 80 % des élèves du département. Les médiateurs interviennent également en renfort si besoin dans des collèges et lycées pour effectuer des tests antigéniques.

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