Le mouvement solidaire
Publié le 7 mars 2012
Cette phase sera longue, au moins cinq ans, selon Tadateru Konoé, le président de la Croix-Rouge japonaise et de la Fédération internationale des Sociétés Croix-Rouge et Croissant-Rouge. Au 31 décembre 2011, près de la moitié (48 %) de ce montant a été dépensée. La Croix-Rouge française, de son côté, a reçu 16,4 millions d’euros et se positionne ainsi dans le « top 10 » des Sociétés nationales ayant le plus collecté.
Un plan d’action en 12 points
La Croix-Rouge japonaise a réparti les fonds provenant des Sociétés nationales dans son plan global d’action, affectant à chacun des 12 programmes définis une partie de l’aide reçue. Le détail de ce plan ci-dessous :
Distribution de l’aide d’urgence – 3,2 millions euros
La mise en place de services médicaux d’urgence – 950.000 euros
Le soutien aux systèmes de santé régionaux – 43,1 millions euros
L’assistance aux victimes de l’accident nucléaire – 19 millions euros
La réhabilitation des infrastructures de santé – 90,7 millions euros
L’amélioration des conditions de vie des personnes vivant dans les centres d’évacuation et dans les abris de transition – 263 millions euros
La protection sociale, notamment pour les personnes âgées – 17,2 millions euros
L’éducation des enfants – 13,5 millions euros
Le renforcement des capacités de la Croix-Rouge japonaise – 18,7 millions euros
Autres projets – 120.000 euros
Futurs programmes – 2,4 millions euros
Gestion des coûts pour la Croix-Rouge japonaise et la Fédération Internationale des Croix-Rouge et Croissant Rouge (communication, finances, rapports …) – 5,7 millions euros