Vendredi 14 juin 2013, Guillaume GAROT, ministre délégué en charge de l’Agroalimentaire, a présenté le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont l’objectif est de diviser par deux le gaspillage alimentaire d’ici 2025.

Avec le soutien officiel de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le ministre a ainsi procédé aux premières signatures du pacte avec les représentants de l’ensemble des secteurs impliqués, reflétant ainsi la forte mobilisation de tous les acteurs de la chaîne alimentaire : les producteurs, les marchés, l’industrie agroalimentaire, la grande distribution, la restauration, les collectivités locales, les associations d’aide alimentaire, les associations de consommateurs et les associations de défense de l’environnement.

La Croix-Rouge française, signataire de ce Pacte, est satisfaite des engagements pris par le gouvernement et le ministre pour lutter efficacement  contre le gaspillage alimentaire, véritable enjeu de civilisation.

La Croix-Rouge française s’est investie dans l’élaboration de ce Pacte en participant activement depuis six mois aux différents groupes de travail et en présidant le groupe de travail sur les indicateurs et l’évaluation (rapport complet en téléchargement ci-contre). Si la Croix-Rouge souhaitait, en accord avec le gouvernement, présider ce groupe c’est que les enjeux de l’évaluation apparaissent pour l’association comme majeurs. En effet, que le gouvernement affiche l’engagement de réduire de moitié le gaspillage alimentaire à horizon 2025 implique le nécessaire pilotage des questions d’évaluation, qu’il s’agisse du gaspillage en tant que tel ou du suivi du Pacte lui-même.