Fusillades à Paris
Publié le 14 novembre 2015
Vendredi 13 novembre vers 21h30, c’est un véritable cauchemar qui a commencé à Paris. Pendant de longues heures, plusieurs fusillades simultanées dans le centre de la capitale ainsi qu’au Stade de France, ont fait au moins 120 tués, environ 200 blessés parmi lesquels 80 en « urgence absolue ».
Dès 21h55, la Croix-Rouge française a lancé son dispositif ARAMIS (plan d'Actions Régional sur Accidents Multi-sites avec Interventions Spécifiques) en Ile-de-France, en appui des pouvoirs publics.
Au cours de la nuit, plus de 300 volontaires de la Croix-Rouge française sont intervenus pour porter secours aux victimes.Les équipes, ont, par ailleurs, participé aux centres d’accueil et de soutien psychologique mis en place à l’Hôtel Dieu à Paris ainsi qu’à la Mairie du XIème arrondissement.
Des bénévoles sont également toujours présents, en renfort de la cellule téléphonique mise en place par le Ministère des Affaires étrangères et participent à la cellule d’information de la Préfecture de Police.
A cette heure, tous les volontaires restent bien entendu en alerte, prêts à intervenir à tout instant, dans le cadre du plan Rouge Alpha qui a été déclenché très rapidement par l’Etat.
Face à ce drame insoutenable, le Professeur Jean-Jacques Eledjam, Président de la Croix-Rouge française, tient à affirmer, au nom des 58 000 bénévoles et 22 000 salariés de l’association que « nos pensées vont bien évidemment aux familles et proches des victimes dans cette terrible épreuve ».