La Caravane d'été, c'est terminé !
Publié le 22 août 2013
Chaque étape vise un objectif précis. A Paris, la Croix-Rouge française espère être la plus visible possible pour attirer de nouveaux bénévoles.La journée commence sous un ciel gris, presque pluvieux ; pas très engageant. Malgré une matinée maussade, des personnes s'arrêtent, intriguées par le dispositif de la Croix-Rouge française. Une petite dizaine de tentes rouges sont installées aux abords des quais ; chacune propose une formation.Au total, il y en a six :
initiation aux premiers secours
prévention des accidents de la vie courante
initiation à la réduction des risques
formation petit Théo pour les 3-6 ans
quizz et exposition photo
atelier droit international humanitaire (DIH) avec jeux.
Ayna habite le quartier. Par hasard, elle est passé par là et décide d'essayer l'atelier des gestes de premiers secours. Conquise par l'expérience du massage cardiaque, elle retient qu'il faut « se mettre à la place du cœur de celui que l'on sauve ».Un moment très fort pour cette jeune mère de famille bientôt rejointe par son mari et son fils.
Emile a 4 ans et lui aussi veut essayer un atelier. Il est tout de suite attiré par la formation Théo d'Hansaplast. Avec son tapis bleu aux longs poils doux parsemé de coussins rouges, il se croirait « à la maison ». Cela tombe bien car l'atelier vise à identifier à partir de panneaux les divers dangers existants dans une maison. Et pour Emile c'est un sans faute.Amélie, l'une des trois hôtesse Hansaplast présente depuis la première étape, est étonnée par la rapidité de ses réponses. L'enfant est curieux, il n'a pas arrêté de lui poser des questions. C'est justement l'objectif : créer l'interactivité et prévenir dès le plus jeune âge. Au bout d'une vingtaine de minutes, Emile reçoit des cadeaux. C'est la récompense de tous les formés, petits comme grands.
Un peu plus loin, Didier vient d'entamer une formation de prévention aux accidents de la vie quotidienne. A partir de photo, il sollicite son groupe et le pousse à s'interroger sur les risques et dangers ordinaires. L'animateur cherche à susciter le débat. Chacun doit parvenir à identifier et décrire un danger afin d'en être plus conscient. L'animateur, bénévole depuis 2005, est convainquant.Sur les trois personnes qui ont suivi sa formation, l'une souhaite aller plus loin en passant son brevet de secourisme et l'autre désire devenir bénévole pour la Croix-Rouge française.
Au cours de la journée, le temps s'éclaircit. Et avec les rayons de soleil arrive de plus en plus de monde. Pour Lucie, coordinatrice de la Caravane d'été, « c'est une bonne dernière étape », avec 164 formations dont 19 pour Hansaplast. Mais le record de cette édition c'est Saint-Quentin en Yvelines avec 450 formations en deux jours.Pour attirer plus de personnes, la Croix-Rouge française a décidé cette année de changer un peu le dispositif. Objectif : rendre la Caravane plus ludique. Les nouveautés : un quizz interactif et une exposition photographique qui permettent de mieux connaître l'histoire et les diverses missions de la Croix-Rouge française.L'atelier est dispensé au début du parcours pour mettre les curieux « dans le bain ». Une sorte de mise en bouche donc pour donner envie aux personnes de suivre les formations. Et ça fonctionne. L'année 2013 a été meilleure que l'année précédente.
C'est donc une nouvelle édition de la Caravane de l'été qui s'achève. Les bénévoles sont unanimes : ils viennent de vivre une expérience humaine inestimable. Tant ceux présents depuis le début de l'aventure que ceux qui l'ont rejointe en chemin. A présent, place au repos bien mérité, jusqu'à l'année prochaine !