L’attitude du CICR face à l’holocauste continue de soulever des questions, l’immense douleur générée par ce drame les rend légitimes. Le CICR, loin de fuir ses responsabilités, a décidé depuis de nombreuses années de rendre cette partie de son histoire transparente, en laissant aux chercheurs libre accès à ses archives, pour une interprétation objective des évènements.

En 2002, François Bugnion, directeur du Droit international au sein de l’institution et souvent cité dans le film « La Croix-Rouge et le IIIème Reich », s’exprimait sur la question.

Dans un exposé donné lors de la présentation d’une exposition sur les camps au Musée International de la Croix-Rouge, il relevait « l’incapacité de l’organisation à s’opposer fermement aux persécutions subies par les juifs » et reconnaissait pour ce cas précis « l’échec d’une institution qui a pour mandat d’apporter protection et assistance aux victimes de la guerre ».

Ce communiqué est toujours visible dans sa totalité sur le site officiel du CICR et apporte de nombreuses réponses, tout en soulignant la complexité de la situation. (communiqué de François Bugnion )

Pour aller plus loin, à lire aussi sur le site du CICR

Le CICR face à l’holocauste

Le CICR face au génocide et aux autres persécutions nazies (2006)

Abus par les nazis d’un service humanitaire du CICR (2007)

Ouverture des archives du Service International des Recherches à Arolsen (archives des camps) (2007)

Le Service international des recherches s'emploie à établir le sort des victimes des persécutions nazies et de leurs familles grâce à ses archives

Sources et bibliographie