Faire évoluer l’aide alimentaire ! Objectif : répondre aux besoins des personnes en précarité et aussi être synonyme de lien social et de convivialité. Sans oublier la dimension environnementale de cette activité. Et c’est pour relier l’ensemble de ces approches que Alimen'terre s’est organisé autour de différents espaces : un jardin partagé, une supérette solidaire, une cuisine mobile – animée par la banque alimentaire - et un espace de convivialité – soit des canapés, des fauteuils, des tables - mutualisé avec l’activité textile. Objectif : donner à voir ce que peut être une action d’aide alimentaire idéale avec la mise en libre-service des produits, des approvisionnements incluant des circuits courts, des actions d’accompagnement, des activités collectives qui ont du sens (cuisine éthique, jardin solidaire), le tout pouvant favoriser le vivre ensemble.

Un modèle qui intègre de plus en plus le cycle vertueux de la vie des produits alimentaires : production (jardin), transformation (cuisine), consommation, réutilisation (compost, composition de produits d'hygiène naturels à faire soi-même...). « Avec ce stand, nous souhaitons montrer aux bénévoles l’éventail des possibles. D’autant que la plupart de ces actions ne coutent pas très cher à mettre en place. Il existe 700 unités locales dont beaucoup en zone rurale qui peuvent facilement exploiter un terrain pour y faire un jardin, du compost, y mettre des poules, etc. », ajoute Valérie Bettinger, responsable de l’aide matérielle au siège de la Croix-Rouge

Les idées, en tout cas, ne manquent pas. Ainsi, des bénévoles de l’unité locale d’Annecy ont lancé sur deux quartiers de la ville « mon panier solidaire », en partenariat avec Haute-Savoie habitat et la MJC. Une fois par semaine, ils organisent la distribution de paniers de 4 kg de fruits et légumes frais qui coutent aux familles 3 euros. René Guers, président de l’unité locale, commente : « notre principal objectif, c’est de rendre accessible les produits frais à des familles vivant dans des quartiers populaires. Mais c’est aussi de coopérer avec d’autres acteurs locaux et de contribuer à animer le quartier. Les jours de distribution, ce sont des moments très conviviaux – les femmes apportent des gâteaux et du thé à la menthe – et sympathiques. Cela créé des liens forts ! ».