A Paris, le Centre de crise du quai d’Orsay reçoit chaque jour des milliers d’appels de familles en quête d’informations sur leurs proches au Népal. La Croix-Rouge française a été sollicitée pour renforcer la cellule de réponse téléphonique. Elle met en place, par ailleurs, un dispositif d’accueil des ressortissants français à Paris.

Deux bénévoles secouristes sont arrivés hier, mardi, à Katmandou, à bord d’un appareil affrété par le ministère des Affaires étrangères et du développement international (MAEDI). Ils rentreront en France aux côtés d’environ 200 passagers français. L’aéroport de Katmandou est saturé et fonctionne par intermittence, ce qui rend totalement incertaines la date et l’heure d’arrivée de l’avion à Paris. Impossible également de savoir pour le moment qui sont ces Français : des touristes ou des personnes qui vivaient au Népal, ni leur état sanitaire. Selon les cas de figure, le dispositif d’accueil sera adapté.

Une procédure d’accueil bien rôdée

Nos équipes assurent régulièrement des opérations de rapatriement comme celle-ci, après une catastrophe ou événement majeur. Le dispositif d’accueil aéroportuaire est mis en place avec les autorités publiques, les autorités aéroportuaires, le service médical d’urgence de l’aéroport. Il consiste à offrir aux personnes rapatriées un accueil chaleureux, une écoute bienveillante, mais également des informations nécessaires pour la suite de leur parcours et une orientation vers les structures adaptées à leur situation. Pour ce faire, il est donc nécessaire de recueillir le maximum d’informations sur les personnes : Pays d’origine, Etat sanitaire général, âge, présence de mineurs non accompagnés, besoin éventuel de vêtements, d’un lieu d’hébergement. Les personnes peuvent être affectées physiquement et/ou psychologiquement, etc.

Depuis Katmandou, les acteurs de la Croix-Rouge française apporteront un soutien et une aide dès l’embarquement à bord de l’avion, jusqu’à leur arrivée à Paris et leurs retrouvailles avec les proches ou une prise en charge par les autorités compétentes. La direction de l’urgence et du secourisme a d’ores et déjà mobilisé une trentaine de volontaires en Ile-de-France afin d’assurer cette mission.