Sortie du nouveau Bloc de timbres avec La Poste, notre partenaire depuis 1914
Publié le 22 octobre 2024
Depuis 1914, La Poste émet des timbres à surtaxe au bénéfice de la Croix-Rouge française. Sur chaque produit vendu, 2€ nous sont reversés. Cela se matérialise aujourd’hui par l’émission d’un carnet de 10 timbres CRf qui sort chaque année en avril, et celle d’un bloc de 3 timbres (qui vise prioritairement les collectionneurs) en octobre. Le reversement de cette surtaxe a contribué à la mise en place de nombreux projets de la Croix-Rouge française dans des domaines d’activité divers.
Si les femmes représentent une large majorité des bénévoles et des membres de la Croix-Rouge française, leur participation et leur engagement sontle fruit de la volonté et de la détermination de pionnières.
160 ans tout juste après la fondation de la Croix-Rouge française, le 25 mai 1864, on imagine mal la volonté, la force et la détermination qu’il a fallu aux femmes pour se faire une place dans l’organisation, pour finalement en devenir la cheville ouvrière et les premières actrices. Dans le monde essentiellement masculin et profondément patriarcal de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, les premières décennies de ce combat pour l’engagement féminin furent évidemment les plus difficiles. C’est à ces pionnières que, dans le cadre de leur partenariat, La Poste et la Croix-Rouge ont choisi de rendre hommage, à travers l’exemple de trois d’entre elles.
Coralie Cahen, première sur tous les fronts(1832-1899)
Veuve d’un médecin chef de la Compagnie du Nord, Coralie Lévy, épouse Cahen, a 38 ans quand éclate la guerre entre la France et la Prusse, en juillet 1870. Membre du premier comité central des Dames de la Société de Secours aux Blessés Militaires (SSBM), elle organise dans Metz assiégé une ambulance destinée aux simples soldats et aux sous-officiers soignant les milliers de blessés de la bataille de Borny-Colombey. Réfugiée à Tours après la capitulation, elle se voit confier par Léon Gambetta la transformation d’un lycée en hôpital où elle dirige médecins et religieuses, portant secours aux blessés des deux camps. Rentrée en Lorraine, elle combattra ensuite pour l’assistance aux prisonniers de guerre et leur libération. À son décès, en mars 1899, son engagement sans faille sera reconnu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui lui consacre dans son bulletin une nécrologie digne de celle d’un président.
Marie-Léonie Génin, pour la formation et l’enseignement(1889-1947)
C’est une figure de référence pour la formation des infirmières. La guerre de 1870 a démontré que le nombre de soignants était largement insuffisant et que le recours à la mobilisation des femmes était indispensable. Mais encore faut-il les former. Une préoccupation à laquelle Marie-Léonie Génin apporte une réponse en 1899, en fondant dans le quartier populaire de Plaisance à Paris, un dispensaire-école propre à l’association. Outre le soin apporté à la population de ce quartier ouvrier, ce dispensaire permet d’accueillir des femmes qui y reçoivent des cours théoriques, mais surtout apprennent concrètement à soigner, panser, ou vacciner la population. Le succès est tel qu’en 1908 le dispensaire déménage dans le 13e arrondissement de Paris et donne naissance à l’hôpital des Peupliers. Dirigée par Marie-Léonie Génin jusqu’à son décès en 1947, il va former des générations d’infirmières Croix-Rouge.
Marcelle Barry, au plus près du terrain(1896-1989)
Infirmière major de la Croix-Rouge, Marcelle Barry devient l’une des infirmières pilotes secouristes de l’air (IPSA) de la Croix-Rouge française après la création de la section aviation de l’organisation, en 1934. Après avoir participé à de nombreuses missions aériennes, elle participe notamment à la coordination des premières Équipes d’urgence de l’association dès 1943;durant la seconde guerre mondiale puis intègre le corps expéditionnaire français en Indochine où elle encadre 50 infirmières, ambulancières et assistantes sociales. De la Grèce à la Russie en passant par l’Autriche, elle effectue plusieurs missions pour le compte du CICR avant de revenir en France pour devenir responsable nationale des services d’urgence de la Croix-Rouge française. Un poste où elle s’occupera notamment de l’accueil des rapatriés d’Algérie en 1962 et qu’elle quittera en 1971, au terme d’une carrière remarquable et reconnue par tous.
À partir du 21 octobre 2024, le bloc des 160 ans sera vendu dans de nombreux bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance (voir le bloc contact ci-dessous) ou au Musée de La Poste, 34 boulevard de Vaugirard, 75015 Paris sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet www.laposte.fr
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