Un semi-marathon solidaire
Publié le 10 mars 2015
8 heures du matin, parc floral de Paris. Les températures sont encore fraiches mais la journée s’annonce magnifique : tous les signaux sont au vert pour que les milliers de participants puissent se lancer dans la course dans les meilleures conditions. Au stand de la Croix-Rouge française, nos équipes s’activent pour les derniers préparatifs : boissons chaudes, fruits secs à gogo, bananes, pain d’épice… Tout est en place pour accueillir les coureurs de l’association.
Pour la deuxième année consécutive, notre association s’est lancée dans l’aventure de l’événement sportif et solidaire, s’inscrivant ainsi dans la tradition anglo-saxonne de la « course qui fait sens ». « Ce mode de collecte, très répandu aux Etats-Unis et en Angleterre, est très intéressant car il permet de proposer une nouvelle forme de soutien, à des publics différents, explique Thuy-An Nguyen, responsable de la collecte à la Croix-Rouge française. Les événements séduisent notamment des donateurs plus jeunes, qui associent défi sportif et mobilisation de leur entourage pour une belle cause. » Pour obtenir le précieux dossard, les coureurs de la Croix-Rouge doivent en effet organiser une collecte auprès de leur réseau, avec un minimum de 500 euros à obtenir. Un premier défi avant de pouvoir prendre place sur la ligne du départ !
En petites foulées
Pour sa deuxième participation au semi-marathon de Paris, la Croix-Rouge française avait donc le soutien de 98 sportifs, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, fidèles soutiens ou nouveaux acteurs de l’association… Et tous, ultra-motivés pour se dépasser ! « La Croix-Rouge française est une association que je respecte énormément, car elle agit sur tous les fronts, témoigne Béatrice, une jeune femme de 26 ans, entre deux échauffements. Courir aujourd’hui est un challenge personnel, car je n’ai jamais participé à un semi-marathon, mais c’est aussi l’occasion de mettre un peu ma pierre à l’édifice, de courir pour une cause qui me tient à cœur. » Sous la tente, les compétiteurs déposent leurs affaires, enfilent les T-shirts aux couleurs de l’association, prennent quelques forces en discutant entraînement et performances avec leurs homologues d’un jour. L’ambiance est détendue et amicale, même si l’heure tourne… Il est temps de partir !
Sous les applaudissements
Du départ à la ligne d’arrivée, points stratégiques tous deux situés dans le parc floral, le parcours de 21 kilomètres conduit les coureurs à battre le pavé parisien, entre Daumesnil, Bastille et Châtelet notamment.
Au kilomètre 10, soit à mi-chemin, la Croix-Rouge a installé une fanfare ultra-dynamique, auxquels s’associent quelques jeunes venus donner de la voix pour soutenir les athlètes : des applaudissements bienvenus, quand la fatigue commence à se faire sentir.
A chaque sportif siglé Croix-Rouge, les hourras fusent, les mains se « checkent » : encore quelques bornes à parcourir, et la boucle sera bouclée ! « J’ai bien apprécié la musique, les soutiens et les encouragements du public pendant la course : cela aide à avancer, c’est vraiment grisant ! », raconte Julien, ravi de sa matinée solidaire. L’heure a tourné, les plus rapides ont déjà dénoué leur lacets après avoir récupéré leur médaille : la satisfaction se lit sur tous les visages. Joie de s’être dépassé, d’avoir tenu bon. Plaisir de l’avoir fait pour une juste cause.