Le 2 juin marque le début de la campagne nationale de la Croix-Rouge française. Pendant une semaine, des milliers de bénévoles vont sillonner les rues de France pour solliciter des dons auprès du grand public. Mais, au fait, à quoi sert l’argent de la quête ? Explications et exemples à la délégation locale de Rennes, où Adriana Karembeu, ambassadrice de la Croix-Rouge, donne le coup d’envoi de la quête 2012.

Interview

Trois questions à Yvan Boisramé, Président de la délégation locale de Rennes, par Clarisse Bouillet.

Que représente la campagne nationale pour vous ?

Les fonds collectés durant cet événement représentent une bonne part de nos ressources, c’est un moment important, c’est ce qui nous permet de mener à bien nos actions de solidarité. Pendant une semaine, une centaine de personnes, des bénévoles, mais aussi leurs amis et leurs proches qui deviennent pour l’occasion des quêteurs d’un jour, vont solliciter des dons. Pour nous, c’est aussi un moment de convivialité qui nous permet d’échanger et de mieux faire connaître les actions de la Croix-Rouge au public. D’ailleurs, ces journées ont généralement des répercussions bien au-delà de la semaine de quête : nous constatons, dans les semaines suivantes, une montée de dons, en argent ou en nature, et même parfois l’arrivée de nouveaux bénévoles qui nous ont découverts à cette occasion.

A quoi va servir l’argent recueilli ?

Aujourd’hui, on ne peut mener d’action sociale sans un minimum de ressources ! La générosité du public est indispensable pour venir au secours des personnes les plus démunies de la ville de Rennes. Par l’intermédiaire du Samu social, de notre épicerie sociale, de notre vestiboutique et du service de domiciliation, nous tentons de leur apporter un soutien, un réconfort et une présence humaine. L’argent collecté va permettre de poursuivre ces actions. Mais nous aimerions également développer davantage la réinsertion. Nous avons déjà un accueil le soir, avec notre local « La Pause », qui nous a été fourni gracieusement par la ville de Rennes, mais pouvoir accueillir aussi les plus démunis en journée et mener une action au long cours avec eux qui irait au-delà de l’aide ponctuelle, serait vraiment utile.

La présence à vos côtés d’Adriana Karembeu, ambassadrice de la Croix-Rouge française à l’occasion du lancement des Journées Nationales contribue-t-elle à donner plus de visibilité à la quête ?

Oui, bien sûr ! La présence d’Adriana Karembeu aux côtés des quêteurs sur le marché aux Lices va certainement donner une autre envergure à la quête cette année. Nous espérons bien dépasser le montant de la somme collectée l’an dernier qui était déjà un record pour nous, avec plus de 15 000 euros. Mais c’est aussi une vraie reconnaissance du travail de tous les bénévoles qui travaillent dur toute l’année pour mener à bien nos actions.

Propos recueillis par Clarisse Bouillet

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