Obligatoire dans certaines situations de la vie courante, il permet d’éviter la propagation du virus.

Dans quels cas le port du masque est-il obligatoire ?

Depuis le lundi 11 mai, le port du masque est obligatoire :

  • dans les transports en commun pour les usagers à partir de 11 ans

  • dans les taxis et VTC qui ne disposent pas de vitres en plexiglas entre le client et le chauffeur

  • à bord des avions Air France

  • dans les établissements scolaires, le port du masque est obligatoire pour les enseignants et pour les collégiens

  • pour les professionnels de la petite enfance

S’il n’est pas obligatoire dans tous les commerces, le port du masque est toutefois recommandé dans la plupart d’entre eux pour les personnels et les clients.

Comment bien porter son masque ?

Nous devons adopter de nouveaux réflexes pour en tirer le plus grand bénéfice.

Les 6 conseils essentiels à savoir sur le port du masque :

  • Lavez-vous les mains avant de mettre un masque et après l’avoir enlevé

  • Ne portez pas le même masque plus de 4 heures d’affilée. Au-delà de cette période, le masque perd son pouvoir de filtration. Tout masque en tissu porté au-delà de 4 heures doit être lavé (cf. notre article sur « les masques en tissu »)

  • Les masques chirurgicaux doivent être jetés dès lors qu’ils ont été portés une fois

  • Ne manipulez pas votre masque une fois en place, vous risqueriez de le contaminer

  • Ne mettez pas votre masque sous le menton ou sous le nez car il ne vous protège plus

  • De nombreux masques sont dotés d’une languette rigide sur l’un des bords, cette languette doit être ajustée sur le nez pour les rendre les plus hermétiquess possibles

Si le port du masque est nécessaire, il n’exonère pas de respecter la distanciation sociale et les gestes barrières qui sont essentiels.

Pourquoi porter un masque ?

  • Pour protéger les autres de ses symptômes

  • Pour prévenir l’exposition au virus

Masques chirurgicaux

Dispositifs médicaux couvrant la bouche, le nez et le menton, les masques chirurgicaux sont composés d’un filtre pour limiter la diffusion de microbes par voie aérienne. Le port d'un tel masque permet ainsi de réduire la diffusion des particules potentiellement infectieuses et protège les personnes et l'environnement.

Ces masques, disponibles seulement sur prescription médicale, sont réservés :

  • A toutes personnes malades et aux personnes contacts des personnes à risque modéré/élevé.

  • Aux professionnels de santé.

En revanche, le port de ce type de masque par la population non malade n’est pas recommandé et son efficacité n’est pas démontrée. Comme pour l’épisode de grippe saisonnière, ce sont bien les « mesures barrières » (se laver les mains régulièrement, éternuer dans le pli de son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, etc.) qui sont efficaces.

Masques FFP2

Les masques FFP2, plus filtrants que les masques chirurgicaux, sont recommandés uniquement pour les professionnels qui ont un contact direct avec les personnes infectées, dans le cadre des procédures de prise en charge spécifique. « Les masques filtrant de protection de type FFP2 sont réservés exclusivement aux personnels hospitaliers, formés, en contact étroit et prolongé avec des cas confirmés et qui réalisent des gestes médicaux invasifs (soins intensifs) », précise ainsi le ministère des Solidarités et de la Santé.

Usage unique

En raison de l’humidité provoquée par la respiration, l’efficacité des masques chirurgicaux n’est garantie que 3 à 4 heures. Quant aux masques FFP2, leur durée de protection varie entre 3 et 8 heures. Il est donc indispensable de les changer régulièrement.Enfin, le masque est à usage unique : il ne peut en aucun cas être lavé pour être réutilisé et doit donc être jeté à la poubelle après utilisation.

Visière de protection

Face à la pénurie des masques chirurgicaux, l’Association française de normalisation (AFNOR) a mis à disposition des masques barrières à destination des professionnels et des particuliers.

Masques lavables : en tissu, réutilisables, grand public

Ils peuvent être fabriqués de manière artisanale en suivant des règles strictes que vous pouvez retrouver sur le site de l’AFNOR mais aussi de manière industrielle. A noter qu’un masque grand public aux normes doit présenter un logo officiel bleu, blanc, rouge avec en sous texte son nombre de lavages maximum. Ce masque doit être lavé à 60 degrés pendant 30 minutes minimum.

Comment faire son masque soi-même ?

  • Vous pouvez télécharger et imprimer un patron

  • Il est conseillé d’utiliser 2 couches de toile de coton enserrant une couche de viscose, de polyester ou de polyamide pour les masques classiques ; 2 couches de popeline de coton pour les masques 3 plis et du fil solide pour les coutures.

Et mon masque, je l’achète où ?

  • Dans les grandes enseignes de la distribution alimentaire : depuis le 4 mai, celles-ci vendent des masques en tissu et masques à usage unique

  • En pharmacie : depuis le 27 avril, elles sont autorisées à le faire

  • Sur internet : en veillant toutefois à privilégier les masques conformes à la norme française et européenne « NF EN 14683 » ou qui répondent aux normes établies par l’AFNOR, avec le logo NF

  • Distribuées par les villes : plusieurs villes ont déjà commencé à distribuer des masques grand public comme Nice, Lyon ou encore Rennes

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