Nos universités et écoles partenaires

  • Allemagne : JugendSozialwerk Nordhausen

  • Autriche : Fh Gesundheit Tirol

  • Belgique : Cliniques universitaires de Bruxelles – Hôpital Erasme

  • Espagne : Universidat de Valencia, Universidad autonoma de Madrid, Universidad de Sevilla

  • Estonie : Tallinna Tervishoiu Kõrgkooli

  • Grèce : University of Thessaly

  • Hongrie : Pécsi tudományegyetem | University of Pécs

  • Italie : Universita degli studi dell’Aquila, Universitia di Parma

  • Lettonie : Rigas Stradina Universitates Sarkana Krusta medicinas koledza /Red cross Medical College

  • Lituanie : Vilniaus Kolegija

  • Luxembourg : Centre de réhabilitation du château de Colpach – Rehazenter – Centre de rééducation fonctionnelle

  • Pologne : University of Bielsko Biala, University of Applied Sciences in Kaliz, State Higher Vocational School in Nysa, Faculty of Health Sciences and Physical Education at Kazimierz Pulaski

  • République tchèque : University of Technology and Humanities in Radom

  • Portugal : Escola superior de enfermagem do Porto

Notre stratégie Erasmus+

La dimension internationale est dans l’ADN de la Croix-Rouge française. Le programme Erasmus+ offre à tous ses instituts de formation une opportunité unique de mettre en place des coopérations pérennes et durables avec des universités situées dans des pays en et hors Europe. Il permet de renforcer l’innovation pédagogique, mais aussi sociale et entrepreneuriale des personnels et des étudiants et de proposer des formations tant sanitaires que sociales inclusives et de qualité, adaptées aux évolutions des pratiques professionnelles. L’objectif de la Croix-Rouge à travers le programme Erasmus, est de former des professionnels capables de participer à des actions de prévention, d’éducation à la santé et de travailler dans une approche d’altérité et d’interculturalité.

A l’issue de la période 2014-2020, nous pouvons établir un bilan positif que ce soit en terme de mise en place des partenariats, ou des mobilités de stage pour les apprenants et mobilités de formation et d’enseignement pour les personnels engages. Ces actions menées ont contribué à mettre en place une identité européenne chez nos étudiants et nos personnels ainsi que dans le domaine des soins grâce à l’intégration des mobilités entrantes. Ces échanges ont permis le partage des cultures et ouvert un regard sur la citoyenneté européenne bousculant chacun dans ses champs de références. Ils ont permis aussi un début d’évolution dans nos pratiques pédagogiques, par exemple dans la présentation des travaux de fin d’études ou dans des pratiques d’évaluation. Ils ont aussi potentialisé une dynamique de formation centrée sur l’apprenant et une politique de ressources humaines plus ouverte, élargie, faisant en sorte que les personnels se sentent plus autorises à partir découvrir et se former en Europe. Cet engagement a développé notre communication autour de ce projet, permettant d’élargir les frontières de nos activités. Nous avons aujourd’hui à cœur de vouloir contribuer de façon encore plus intense a la construction de l’identité européennes et développer l’insertion et l’adaptation des citoyens aux différentes réalités professionnelles et culturelles.

Nous avons pu durant ces années mettre en place 16 partenariats qualitatifs dans 10 pays (Lettonie, Allemagne, Luxembourg, Belgique, Espagne, Estonie, Tchéquie, Portugal, Pologne, Italie) avec lesquels les échanges ont été constructifs, bienveillants et porteurs de sens. Nous avons pu mettre en place des stages qualifiants, des conditions optimales de départ et d’accueil des mobilités dans l’optique de parcours professionnalisant.

Le programme Erasmus+ participe à la stratégie de modernisation de notre établissement, il nous permet de travailler sur des projets transnationaux innovants, de mettre en œuvre des initiatives communes promouvant l’apprentissage par les pairs et les échanges d’expériences au niveau européen. Nous espérons aller plus loin dans le sens où nous pourrions par exemple mettre en place des mobilités virtuelles ou mixtes (stage et études), mixtes pour élargir encore l’accès a d’autres formes d’apprentissage (notamment pour le dernier semestre de la formation en soins infirmiers), lever les freins que certains apprenants peuvent rencontrer lorsqu’il s’agit de réaliser des mobilités physiques (principes de non-discrimination et inclusion). Le programme Erasmus+ contribue en cela à l’amélioration de la qualité et la pertinence de nos enseignements.

Cependant, il serait très opportun, afin de continuer dans la modernisation de notre système, d’intensifier les liens avec nos partenaires, de les sécuriser, mais aussi de diversifier nos échanges avec la mise en place de nouveaux partenariats, notamment dans les pays nordiques et en Europe de l’est, mais aussi dans les pays partenaires de la mobilité internationale de crédits afin de proposer plus de destinations aux étudiants, élargir les possibles dans les échanges de pratiques. En effet, dans le contexte actuel nous devrions offrir aux étudiants de nouvelles possibilités d’acquérir des compétences supplémentaires grâce aux études ou à la formation à l’étranger, encourager la coopération transnationale en vue d’améliorer les performances de l’enseignement supérieur en soins Infirmiers, notamment en coopérant sur la recherche en soins infirmiers. C’est en ce sens ou nous avons été candidat cette année sur un projet de mobilité internationale de Crédits avec la Moldavie et que nous souhaiterions après cette expérience avec la Moldavie, si elle est acceptée en juin, de développer encore plus ces mobilités internationales de crédits avec d’autres pays. Le développement de la mobilité d’études nous semble aussi un point important à privilégier, que ce soit pour la mobilité entrante ou sortante. En effet, nous nous étions jusqu’à présent cantonnés a la mobilité de stages lors de la charte 2014-2020.

Nous souhaiterions aussi travailler sur l’altérité et son pendant, l’inclusion. Bien que nos formations s’adressent à toutes les catégories d’apprenants : âges différents, origines culturelles et socio-économiques variées, personnes handicapées, migrants, il nous parait de plus en plus important grâce à ces échanges de travailler sur les questions fondamentales de l’éthique au regard de cette inclusion et de renforcer notre politique d’enseignement en gommant les barrières, les préjuges et les stéréotypes, ce qui permettra de donner à chacun les mêmes possibilités de vivre agréablement au sein de la collectivité.

La question de la citoyenneté est aussi à développer plus encore, et a notre avis ce développement doit prendre appui sur l’héritage culturel et humaniste de chaque pays partenaire, seule l’approche des différentes cultures peut rendre possible une union identitaire dans sa diversité. Il sera donc opportun de permettre aux jeunes de se poser des questions, de réfléchir a ce qui caractérise le sentiment européen et de chercher à connaitre les différentes cultures. Les effets de cette démarche inclusive pourront s’évaluer à travers les parcours cibles mis en place au regard de la singularité des apprenants, par un sentiment de considération de chacun par l’ensemble des personnels, une implication de l’équipe pédagogique dans la réussite de chaque apprenant, une lutte contre toute forme de discrimination et un accroissement de la participation des apprenants a l’apprentissage et à la vie sociale.

Enfin un autre défi reste à relever, celui du développement durable en préservant l’environnement, en en participant à travers nos projets à la promotion d’une économie responsable et au développement d’une cohésion sociale. La Croix-Rouge française, depuis 2018, a engagé une démarche auprès de ses établissements pour contribuer volontairement au développement durable afin de concilier le progrès social et économique avec la sauvegarde de l’équilibre naturel de la planète. Participer à cette démarche permet aux établissements de pérenniser leur image, développer leur attractivité en inspirant confiance, assurer une maitrise de l’efficience et innover. Cet engagement se traduit par l’engagement de nos personnels et de nos apprenants, les moyens humains et financiers mis à disposition et le niveau de maitrise de nos installations. Cette démarche est en développement.