"Aider les autres a toujours été un objectif dans ma vie, j’ai la fibre sociale, c’est ancré dans mes gènes."

"Lorsque j’ai pris ma retraite, nous avons décidé, avec ma femme, de sauter le pas et de pousser la porte de la Croix-Rouge française.

Dans mon boulot, j’étais responsable de maintenance du froid et j’intervenais dans les supermarchés. Je me suis donc engagé dans cette activité d’aide alimentaire parce que je savais que je pourrais être utile. Je me souviens d’une histoire qui m’a particulièrement marquée, celle d’un petit garçon dont le père a été agressé devant ses yeux.

Ça l’avait tellement choqué qu’il ne parlait plus. Un jour, nous lui avons offert une boîte de bonbons. Vous auriez vu son sourire à ce moment-là, un vrai sourire franc ! Nous avons tout fait pour instaurer avec lui une relation de confiance. Sa famille nous a dit qu’à la même époque, il avait progressivement recommencé à parler à l’école. C’est vraiment pour ce genre d’histoire que je suis bénévole. Si on ne fait pas ça pour les autres, personne ne le fera."

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