"Une p’tite pièce pour la Croix-Rouge ?" : comme chaque année depuis 1934, nos volontaires partiront à votre rencontre, tirelire à la main. Aux feux rouges, dans les rues et sur les terrasses, une vague rouge va déferler du 25 mai au 2 juin 2024 aux quatre coins de la France. Neuf jours pour collecter vos dons en direct et financer nos actions locales.

Philippe Da Costa, Président de la Croix-Rouge française sera dans les rues dès le lancement aux côtés de notre ambassadrice Adriana Karembeu. Pour rien au monde il ne manquerait cet événement. Surtout dans ce contexte économique tendu où on observe une augmentation des besoins.

Philippe Da Costa, c’est important pour vous d’être dans les rues aux côtés des bénévoles ?

Absolument ! Ces journées nationales sont un moment phare dans la vie de l’association. De Fort-de-France à Dunkerque, de Nice à Brest, les volontaires vont aller partout à la rencontre du grand public pour collecter des dons et financer leurs actions locales. Et je suis très heureux de les accompagner pour lancer ces 9 jours de quête. C’est un moment privilégié qui plus est pour expliquer aux personnes que nous croisons ce que nous faisons chaque jour et pourquoi pas susciter des vocations pour nous rejoindre !

Justement, que vont permettre de financer ces dons ?

La réponse va varier d’un territoire à l’autre car nous nous ajustons toujours aux besoins des populations. Toutefois, nous l’observons hélas chaque jour davantage, avec l’inflation les prix des biens de consommation et de l’énergie augmentent impactant de plein fouet le pouvoir d’achat. La précarité explose. Les besoins n’ont jamais été aussi forts. Dans nos quelque 800 centres de distribution et épiceries sociales, nous avons absorbé une augmentation de 22% du nombre de personnes accueillies en 2022 versus 2021, notamment des enfants et des jeunes. Chaque don, et ce quelque soit son montant, va donc être crucial pour aider les bénévoles à répondre aux demandes. À la fois en termes d'aide alimentaire et vestimentaire bien sûr, mais aussi de maraudes auprès des personnes sans-abris… Il faut avoir en tête que dans certaines villes, comme Garches par exemple, cette quête permet à elle seule de financer 40% du budget de l’unité locale. C’est colossal.

Concrètement, si je donne 1 euro, je finance quoi ?

Pour avoir un ordre d’idées, 1 € c’est un repas, 4 € c’est un kit d’hygiène, 30 € c’est une consultation médicale, des médicaments et des soins infirmiers pour une personne sans couverture sociale. Vous le voyez chaque don compte vraiment. C’est une jolie façon de faire une action et d’être utile très concrètement.

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