L'approche choisie pour ce projet repose sur trois axes d'intervention complémentaires.

1 - Le premier vise à améliorer la qualité et l'accessibilité des services de santé de base. Pour ce faire, le projet vient renforcer plusieurs aspects opérationnels notamment: l'amélioration des structures sanitaires, la fourniture d'équipements, des formations (maternité sans risque, SONU, soins respectueux...), l'amélioration du système de référencement des urgences obstétricales. Il ajoute également des éléments innovants tels que l'utilisation de l'application Safe Delivery pour l'auto-formation et le mécanisme de rappel de rendez-vous par SMS. Le projet a initié une dynamique pour rendre visible, comprendre et éliminer les violences obstétricales et gynécologiques au sein du système de santé. 

2 - Le deuxième axe d'intervention vise à améliorer l'autonomie des femmes en matière de santé. Cela implique un meilleur accès à l'information, davantage de ressources financières pour gérer leurs besoins en matière de santé, un environnement favorable pour réduire les obstacles et les inégalités, et l'élimination de toutes les formes de violence ou d'abus à l'encontre des femmes.

3 - Enfin, les femmes doivent également pouvoir participer aux mécanismes de gouvernance de la santé et, en particulier, aux institutions communautaires. Dans ce sens, le projet soutient la création d'un système de référence communautaire appelé TAXICOM géré par les femmes. Le projet promeut la participation des femmes dans la défense du droit à la santé à travers un réseau des volontaires majoritairement féminin (68%). Il promeut également la présence des femmes dans les comités de gestion associés aux structures de santé.

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