François Fall, coordinateur national de la Caravane d’été 2011 François a accompagné la Caravane sur toutes les étapes ! Il répond aux questions de Mandana Darvish.

Quel est votre bilan, à l’issue de ce "tour de France" avec la Croix-Rouge française ?

Je constate que le concept de la Caravane d’été – dont c’était la dixième édition cette année – est toujours aussi porteur et attire toujours beaucoup de monde. Nous avons cependant enregistré une baisse du nombre de personnes formées par rapport à l’été 2010 : 3944 initiations aux premiers secours (IPS) réalisées, 400 au Droit International Humanitaire (DIH) et 300 à la réduction des risques (IRR). Cette baisse est due essentiellement au mauvais temps de juillet, je pense.

Je retiens surtout la curiosité des vacanciers à l’égard du défibrillateur, qui commence à s’implanter de plus en plus en France.L’IPS (Initiation aux Premiers Secours) est de loin l’initiation qui a eu le plus de succès, suivie par l’IRR (Initiation à la Réduction des Risques) et le DIH (Droit International Humanitaire) qui était présenté pour la première fois. Cette activité a attiré beaucoup de personnes, très intriguées par les différents jeux de rôle proposés.

A titre personnel, cette expérience a été très enrichissante, puisque j’ai pu côtoyer les bénévoles au quotidien et aller à la rencontre du réseau. Sur toutes les étapes, notre équipe a été accueillie avec chaleur et les bénévoles se sont montrés très motivés. Nous tenons à les remercier vivement.

Qu’elle a été l’étape la plus marquante ?

La Belgique, tout simplement parce que c’est une société nationale sœur. Les uniformes sont différents, l’organisation également. Là-bas, les événements importants sont gérés par des salariés et des bénévoles sur le terrain. Ils étaient très nombreux sur la Caravane d’été, organisée par leur équipe Jeunesse. C’est également l’une des étapes où tous les métiers de la Croix-Rouge étaient présents : action sociale, secourisme et formation.

Un souvenir mémorable ?

Autre chose m’a touché. A Tourcoing, une bénévole, Cathy, a dispensé une IPS entièrement en langue des signes pour un adulte malentendant,. L’initiation a largement dépassé les 30 minutes habituelles, mais pour tout le monde ce moment était tout simplement stupéfiant et émouvant.

Les étapes les plus réussies ?

Je citerais Anthony et Embruns. Il faut dire que sur ces deux étapes toutes les conditions étaient réunies pour attirer le public : Le lieu, le temps, la date (week-end) ainsi que comme à chaque fois, une grande motivation des bénévoles.

Propos recueillis par Mandana Darvish

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