Après une première intervention à Harare, la deuxième équipe de réponse à l’urgence de la Croix-Rouge française poursuit sa mission de traitement et distribution d’eau potable dans la ville Chitungwiza. Alors que l’épidémie de choléra continue à gagner du terrain, la Croix-Rouge française et ses partenaires locaux, se préparent à une action à plus long terme.

La deuxième équipe de réponse à l’urgence (ERU) de la Croix-Rouge française, composée de quatre volontaires français et deux Suédois, est arrivée au Zimbabwe, le 12 janvier, prenant le relais d’une première équipe (voir notre dossier), dans le cadre de sa mission de traitement et distribution d’eau potable.

Grâce à son action, du personnel local a été formé à l’utilisation du matériel de distribution d’eau pour environ 10000 personnes, dans un quartier du centre de la capitale Harare.

Par ailleurs, avec l’accord de la Régie des eaux du Zimbabwe (ZINWA), l’ERU de la Croix-Rouge française a installé le même type de matériel à Chitungwiza, ville de 620.000 habitants, située à 20 km au sud d’Harare. Ce matériel sert, entre autres, à alimenter en eau potable des centres de traitement du choléra montés par l’ONG allemande German Agro Action.

Au-delà de l’urgence…

L'épidémie de choléra, qui continue à se propager depuis le mois d'août au Zimbabwe, a tué plus de 2773 personnes et fait plus de 50.000 malades, selon un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi 23 janvier. La situation reste donc très préoccupante.

Alors que la Croix-Rouge du Zimbabwe et la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) ont fait part, dans un communiqué de presse, de leur inquiétude face au faible niveau de la réponse à leur appel de fonds pour lutter contre cette épidémie, la Croix-Rouge française s’apprête, en partenariat avec la société nationale et les autorités du pays, à prolonger son action auprès des populations les plus vulnérables, après la phase d’urgence.

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