La Croix-Rouge française envoie une équipe médicale d’urgence et vient en aide aux milliers de réfugiés installés dans les camps basés à la frontière tchado-camerounaise.

Plusieurs dizaines de bénévoles de la Croix-Rouge française se sont mobilisés à chaque arrivée d'avion pour accueillir les personnes rapatriées du Tchad.

Suite au regain de violence qui a touché le Tchad, et en particulier la capitale N'Djamena, il y a quelques jours, le ministère des Affaires étrangères et européennes a été amené à prendre des dispositions pour la sécurité des Français qui se trouvaient dans ce pays.

Plusieurs centaines de personnes ont été évacuées de N'Djamena vers Libreville (Gabon) et ont été rapatriées en France par avions spéciaux. Ainsi, plus de 1050 personnes sont arrivées à l'aéroport Roissy – Charles de Gaulle entre le 3 février au soir et le 11 février au matin.

Les bénévoles de la Croix-Rouge française étaient présents à la descente de chaque avion pour apporter aux rapatriés un soutien psychologique, pour leur offrir une collation (boissons, gâteaux…) et pour les accompagner et les aider dans les différentes étapes administratives.

Au total, ce sont plus de 230 volontaires de l'association, provenant de 14 départements, qui se sont mobilisés pour cette opération.

 Ecouter, rassurer et accompagner les rapatriés.

Parmi les rapatriés, nombreux sont ceux qui ont subi une tension psychologique intense, au cœur des combats qui ont opposé les troupes gouvernementales aux rebelles tchadiens. A leur arrivée, les bénévoles de la Croix-Rouge française, du Secours catholique et les psychologues de la cellule d'urgence médico-psychologique étaient présents pour leur offrir une écoute et les rassurer.

On a également compté quelques enfants qui n'étaient pas accompagnés par leurs parents pendant le vol. Ces "mineurs isolés" ont alors été pris en charge intégralement jusqu'à ce qu'un membre de leur famille vienne les chercher.

 Les "attendants" – personnes qui attendent un proche ou un ami en provenance du Tchad – ont également été pris en charge dès leur arrivée dans l'aérogare par les bénévoles de la Croix-Rouge française.

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