Assistance aux réfugiés du Tchad : point de situation
Publié le 14 février 2008
Paris, le 14 février 2008 :
La Croix-Rouge française envoie une équipe médicale d’urgence et vient en aide aux milliers de réfugiés installés dans les camps basés à la frontière tchado-camerounaise.
La Croix-Rouge française, mobilisée depuis le début de la crise au Tchad, déploie ce jeudi 14 février son équipe médicale de réponse aux urgences (ERU) composée de 11 personnes (médecins, infirmières, ingénieurs en eau et assainissement, logisticiens) et dotée d’un dispensaire de campagne (basic health care).
En renfort des capacités locales de la Croix-Rouge camerounaise et en coordination avec la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR), cette unité prendra en charge des soins de santé primaire de 30.000 réfugiés tchadiens pour une durée de 4 mois minimum.
A ce jour, plus de 35.000 personnes ont fui la capitale tchadienne et se sont réfugiées dans les deux principaux camps de la ville de Maltam (Madana et Cetic) située à 30 kms du premier village frontalier Kousseri. Ces deux camps ont été réouverts par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) face au risque de prolongement de cette crise.
La situation sanitaire dans ces camps est difficile alors que la majorité des réfugiés sont des femmes, des enfants, des personnes âgées et que les conditions climatiques sont rudes (fortes chaleurs, humidité et marécages à proximité). Dans ce contexte, les deux priorités sont la gestion des problèmes sanitaires et médicaux, et la mise en place de dispositifs de prévention dans les domaines de l’hygiène, de la santé et du soutien psychologique.
Le coût de ce déploiement est estimé à 500.000 €. La Croix-Rouge française réitère son appel à la générosité du public.