Dans les rues de l'Aiguillon-sur-Mer, les habitants semblent encore stupéfiés par l'ampleur de la catastrophe qui vient de les frapper.

Ceux qui ont eu le temps de se hisser sur le toit de leur maison ou de leur voiture ont pu être hélitreuillés par la sécurité civile et mis à l'abri dans un centre d'hébergement d'urgence improvisé dans le gymnase de la ville.

Une centaine de sinistrés qui avait souvent tout perdu a ainsi pu trouver refuge dimanche soir auprès de la Croix-Rouge française et de la protection civile. « Nous avons très vite répondu à la demande. En quelques heures, nous avons mobilisé une première équipe de secouristes qui a commencé à trier les blessés suivant leur gravité et à accueillir le reste des impliqués » explique Michaël, le directeur départemental de l'urgence et du secourisme en Vendée.

En peu de temps, des tentes sont montées à l'intérieur d'un gymnase en même temps que du café chaud et de la nourriture sont dressés sur des tables. La générosité locale a pris immédiatement le relais et la commune a commencé à recevoir dès les premières heures de nombreux dons de vêtements pour habiller ceux qui n'avaient eu que le temps de passer un sous-vêtement ou une robe de chambre.

Dans l'autre partie du bâtiment, quelque quatre-vingts lits de camp ont été installés. Lundi soir, ils n'étaient plus que 15 sinistrés à dormir sur place. Mardi tous ont été relogés chez des proches, des habitants des environs ou dans des structures en dur de la mairie.

Le dispositif d'hébergement d'urgence est levé.

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