Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a une présence historique au Proche-Orient. Par sa neutralité, il joue un rôle essentiel dans le conflit actuel. Cette neutralité lui permet de dialoguer avec toutes les parties au conflit. Il ne faut jamais cesser de rappeler l’obligation de respecter le DIH. Le témoignage de Lucile Marbeau, porte-parole du CICR Paris.

La diplomatie humanitaire est l’une des missions historiques du CICR. Sa neutralité est assurément une plus-value. Elle nous permet de dialoguer avec toutes les parties concernées par ce conflit, y compris les pays pouvant avoir une influence dans cette crise. Nous agissons au nom de l’humanité, en n’oubliant jamais l’universalité des victimes.

Ce principe d’humanité est au cœur de nos missions. Il nous permet de porter assistance et de protéger tous les civils, où qu’ils soient. C’est ce rôle d’intermédiaire neutre qui a permis au CICR récemment de participer à la libération de 4 otages, en les amenant en sécurité rejoindre leurs proches. Le CICR continue à appeler à la libération de tous les otages, mais également à pouvoir les visiter, nous assurer de leur état de santé et transmettre des messages à leur famille plongée dans l’angoisse. C’est pour nous une mission prioritaire. 

En situation de conflit, quel qu’il soit, toutes les parties doivent se conformer aux obligations que leur impose le droit international humanitaire (DIH). C’est un impératif non négociable. 

Nous appelons sans relâche les parties au conflit à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie et le bien-être des civils, quels qu’ils soient, en garantissant l'accès à l’eau, à la nourriture et aux soins. Pour ce faire, il faut absolument garantir un espace humanitaire sécurisé pour que le CICR, le Croissant-Rouge palestinien, comme d’autres opérateurs humanitaires, puissent répondre aux besoins massifs des civils à Gaza. 

De même, les personnels de santé doivent être respectés et protégés en toutes circonstances. Le personnel soignant et les établissements de santé ne doivent pas risquer leur vie pour secourir et soigner les blessés. Il est urgent de remettre en marche les équipements des hôpitaux pour assurer leur fonctionnement. 

L’assistance aux victimes est une obligation des parties. La mission médicale est sacrée. Elle est d’ailleurs un pilier central du DIH, inscrite dès la première Convention de Genève .

Faites un don pour fournir une aide vitale aux populations touchées

Je donne une fois

Soit 30 € après déduction fiscale

À lire dans le même dossier