Jeux de Paris 2024 : En direct de la tour de contrôle !
Publié le 29 juillet 2024
C’est ici, au centre opérationnel national, que tout se joue. Hébergement, transport et logistique, accueil et animation, restauration, planning, santé et bien-être des volontaires… A chaque mission, une équipé dédiée. De jour comme de nuit, une centaine de volontaires se relaient depuis plusieurs jours déjà. “On entre dans le vif du sujet, après des mois de préparation. Une belle aventure commence”, déclare Frédérique Brayda, responsable de la cellule nationale transport et logistique. “Il y a une accélération soudaine des demandes, des couacs à régler, des besoins à renforcer en termes de transport ou de matériel… Notre mission est toujours la même : il s’agit de mettre les bonnes personnes dans les bons véhicules à la bonne heure et au bon endroit. C’est la base de la logistique !”
“J’avais très envie d’être là, au cœur des opérations”
Côte à côte, il y a les “anciens”, rôdés aux événements de grande ampleur, et les nouvelles recrues, des salariés venus donner de leur temps pour prêter main forte. C’est le cas d’Etienne, salarié à la direction des ressources humaines et de l’engagement, qui a intégré pour quelques jours la cellule “effectifs”, véritable fourmilière. “Je voulais vraiment prendre part aux Jeux de Paris 2024. C’est un événement qu’on attend depuis longtemps. Je me suis formé pour pouvoir répondre aux demandes par mail des volontaires, concernant leur hébergement, leur transport, les horaires de leur mission… C’est très concret”. A ses côtés, Dicko, sa collègue, est chargée d’identifier les effectifs manquants. Hormis les acronymes avec lesquels elle a du mal à se faire, elle savoure sa mission : “J’avais très envie d’être là, au cœur des opérations. C’est motivant, vivifiant, vivant ! ”
Réussir. L’enjeu est dans toutes les têtes. Les journées sont longues et intenses, mais l’enthousiasme est général. “On est excités ! Heureux d’être dans l’action !” s’exclame Hélène Perret, responsable transport. “Je sais que je ne vais pas voir une seule épreuve sportive, si ce n’est sur écran, mais on est là pour que les copains vivent leur plus belle expérience sur le terrain. Les fonctions support comme les nôtres servent à ça, et aussi à ce que les spectateurs profitent un maximum du spectacle dans les meilleures conditions !”
“Merci d’être là !”
La mission “effectifs” est la clé de voûte du dispositif. Pas question de manquer de bras sur les sites qui nous ont été alloués, que ce soit en Ile-de-France, à Lyon, Nantes ou Marseille. 8 000 bénévoles secouristes seront sur le terrain durant ces Jeux olympiques et paralympiques (JOP).“Du jamais vu sur une période aussi longue, c’est notre plus grosse opération en termes de mobilisation, mais ça va être super ! On est heureux d’être là. Merci d’être là !”, lance à ses troupes Florent Vallée, le directeur de l’urgence et des opérations. C’est lui qui a la lourde tâche d’assurer le pilotage de tout le dispositif au niveau national, en lien avec les pouvoirs publics et Paris 2024. En plus des JOP, il sera également aux commandes en cas d'événement indésirable majeur, autrement dit de catastrophe ou crise en tout genre pouvant survenir durant l’été. “Durant les deux derniers mois, on a multiplié les exercices pour se préparer à toute éventualité : canicule, tempête, attentat, cyber attaque, inondation… Une préparation indispensable pour tester notre capacité de réponse et créer de la cohésion. C’est un élément essentiel”, rappelle-t-il.
L’esprit de cohésion se joue dès les premières minutes
L’accueil des volontaires venus des quatre coins du pays est particulièrement soigné. Ils sont, en ce début des JOP, une centaine à affluer chaque jour, accueillis par des salariés volontaires sur cette mission. Après des heures de route, se voir offrir un café et une collation n’est pas de refus. Le sas de décompression se poursuit via un parcours ludique : un long couloir de course est jonché d’une cible, d’un panier de basket, d’une cage de foot et d’un mannequin pour effectuer un massage cardiaque. Puis, au bout du couloir, le sésame ! La fameuse accréditation tant attendue qui va leur ouvrir les portes des Jeux de Paris 2024 leur est remise. Là, sourires, fierté, envie de se donner à fond.
En attendant, ils vont rejoindre leur site d’hébergement, bénéficier d’un bon repas et d’une bonne nuit de sommeil. “Quel que soit le contexte, la mission, il faut que les volontaires mangent !”, nous avertit Côme, responsable de la cellule restauration. Et si jamais quelque chose ne va pas, la cellule santé est à disposition. Des infirmiers, des médecins sont présents sur les centres d’hébergement. Un bus santé a même été mis en place, tout comme des séances d’ostéopathie en cas de douleurs.
En résumé, bien manger, bien dormir, prendre soin de soi, être soudés, le tout agrémenté d’une bonne dose d’enthousiasme, tous les ingrédients sont là pour donner le meilleur de soi et faire de ces Jeux un moment inoubliable !