Portrait des bénévoles aide alimentaire : Jean-Paul et Isabelle
Publié le 6 décembre 2024
Jean-Paul et Isabelle, 67 et 64 ans
Jean-Paul: “Moi, je suis devenu bénévole en suivant ma femme, Isabelle - seul, je n’osais pas. Et non seulement je partage aujourd’hui cet engagement avec elle, mais j’ai aussi rencontré une super équipe - on s’entend tous très bien, et ça aussi c’est important, pour être bien dans sa vie de bénévole.
Comme la Croix-Rouge recherchait des chauffeurs et que j’adore conduire, j’ai signé direct. J’ai commencé par… faire des bricoles mais, de fil en aiguille, j’ai eu envie de faire plus.
J’enfile les kilomètres pour aller faire la ramasse textile pour la (vesti)boutique, et je conduis le food-truck du marché solidaire étudiants. Entre deux pesées de légumes, je discute un peu avec eux. A notre époque, voir autant de jeunes dans le besoin… c’est presque étonnant. Et ça pousse à agir j’peux vous dire.”
Isabelle: “Je m’étais toujours promis que, dès que je serais à la retraite, je m’engagerais dans une association - quand on a du temps pour soi, on peut bien en offrir un peu aux autres, non ? C’est en lisant dans Ouest-France que la Croix-Rouge avait besoin de bénévoles que j’ai sauté le pas il y a près de 3 ans. Au départ, je me suis investie à la vestiboutique, puis, très vite, sur de l’administratif pour le marché solidaire étudiant. Jongler avec les chiffres et prendre ainsi pleinement conscience de la précarité vécue par ces jeunes, m’a donné envie de faire plus, d’être à leur contact. Résultat, un jeudi par mois, je pars en food-truck assurer la distribution alimentaire sur le campus. Et le mercredi matin je participe à la réception des denrées alimentaires et autres produits d’hygiène.
Dire que jusqu’alors, je croyais qu’à la Croix-Rouge, il n’y avait que des secouristes et de la formation aux premiers secours ! Mais non, la Croix-Rouge, c’est aider les gens sous mille formes - sur un marché solidaire étudiant, un cours d’alphabétisation ou une distribution de colis d’urgence pour ceux qui sont dans un dénuement extrême.