Sarah est une jeune maman dynamique de quatre enfants. C’est la quatrième semaine que la jeune femme de 28 ans parcourt 15 km en voiture pour faire ses courses à notre épicerie sociale de Dinan.

Mais aujourd’hui, Sarah est un peu plus chargée qu’à l’accoutumée : « je viens avec trois de mes enfants parce que je n’ai pas trouvé de moyen de garde », précise-t-elle en tenant de la main gauche une double poussette avec Giulia et Gino, 2 ans et 11 mois, et par la main droite, leur grande sœur de six ans, Mélissa.

Ce sont les aléas de santé qui ont amené Sarah à l’épicerie. Suite à une opération, son mari est en arrêt maladie, comptabilisant une perte de 50 % de ses revenus. « Je suis en congé parental, je ne peux pas faire la balance financièrement », confie la Bretonne. En attendant que la CPAM règle le dossier, la famille s’est retrouvée sans aucune rentrée d’argent : « J’ai dû aller au CCAS pour demander une aide parce que je n’avais plus rien dans mes placards. On m’a orientée vers une assistante sociale pour la première fois de ma vie et on m’a parlé d’ici ».

Sa première visite à l’épicerie sociale, Sarah s’en souvient parfaitement. Elle était très mal à l’aise : « C’est dur pour la fierté de faire ce genre de démarche. Je ne savais pas du tout comment ça allait se passer ». L’accueil qu’elle a reçu a fait toute la différence : « On ne se sent pas jugé. On ressort moins gêné et ça fait du bien. Au final, on arrive et on oublie un peu tout ça ».

La jeune maman apprécie de partager un moment avec les autres usagers qui attendent leur tour pour faire leurs courses : « À chaque fois, je vois des personnes différentes. On s’assoit cinq minutes et on échange quelques mots, c’est toujours sympa ». Dans ses trois sacs de courses, la jeune femme a acheté des gâteaux, du sucre, un peu de charcuterie, quelques boîtes de conserve, des steaks hachés et des couches pour bébé. Pour ce qui est des fruits et légumes, Sarah, qui possède un CAP cuisine, sait toujours quoi en faire : « Il n’y a pas de perte ! ». L’épicerie permet à toute la famille de maintenir une alimentation équilibrée en payant beaucoup moins cher : « Je fais des courses complémentaires après l’épicerie, je fais de vraies économies parce que je peux les adapter à ce que j’ai eu ici ».

Depuis qu’elle vient ici, la maman constate les bienfaits : « Je pensais que Noël allait tomber à l’eau cette année, mais grâce aux économies réalisées, j’ai pu envoyer de l’argent au père Noël pour qu’il fabrique les cadeaux ! », sourit-elle, un petit clin d’œil en direction de ses enfants qui mangent des Petits Beurres mis à disposition dans le coin café. Dans sa doudoune, Mélissa lève alors ses grands yeux bleus vers sa maman : « Comme ça, le père Noël pourra acheter ce qu’il faut et pourra passer chez nous ! ».

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