Un an s'est écoulé depuis les terribles attentats qui ont conduit à une escalade majeure des hostilités armées en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.

Aujourd’hui, le monde est au bord du précipice. Les otages doivent rentrer chez eux, les bombardements doivent cesser et l’aide humanitaire doit parvenir à ceux qui en ont le plus besoin.

L’impératif de paix et de stabilité n'a jamais été aussi flagrant mais les efforts politiques et diplomatiques n'ont pas encore permis d'y parvenir. L'aide humanitaire ne peut remplacer la volonté politique.

12 mois plus tard, des millions de personnes ont désespérément besoin d'une aide humanitaire. La situation est toujours aussi catastrophique et les répercussions s'étendent dans la région. Au cours des deux dernières semaines, nous assistons également à une escalade préoccupante des hostilités au Liban.

Partout, les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont réagi immédiatement en mobilisant des ambulances et des volontaires pour fournir des soins médicaux, assister les blessés et acheminer l'aide humanitaire essentielle aux personnes touchées.

Malgré les conditions exceptionnellement dangereuses et les obstacles permanents à l'accès aux populations, nos équipes restent déterminées à aider les personnes dans le besoin.

Beaucoup ont payé le prix de leur service à l'humanité : 27 employés et volontaires ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions pendant cette crise, six du Magen David Adom en Israël et 21 du Croissant-Rouge palestinien à Gaza et en Cisjordanie.

Aujourd'hui, nous honorons leur mémoire et exprimons toute notre solidarité avec toutes les victimes du conflit. Nous déplorons ces pertes tragiques et nous restons profondément préoccupés par l’intensification du conflit qui provoque de nouvelles souffrances humaines dans toute la région.

  • Les humanitaires et les civils doivent être respectés et protégés.

  • Les otages doivent rentrer chez eux.

  • Les bombardements doivent cesser.

  • L’humanité doit l’emporter.

La déclaration ci-dessus est attribuée à la présidente de la Fédération Internationale de la Croix-Rouge (IFRC), Kate Forbes, et à son secrétaire général, Jagan Chapagain.

La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge - à laquelle la Croix-Rouge française appartient - ne prend aucun autre parti que celui de l'humanité. Après 12 mois, nous réitérons nos appels à toutes les parties à :

  • Protéger les civils, les humanitaires, les personnels de santé et les installations humanitaires. Les emblèmes de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge et du Cristal-Rouge doivent être respectés et protégés.

  • Garantir un accès sûr et sans entrave à l'aide humanitaire et aux services essentiels. L'ouverture des points de passage frontaliers est essentielle pour permettre l’acheminement du carburant en plus grande quantité et une assistance humanitaire plus importante comme le matériel médical, la nourriture. À l'intérieur de Gaza, la distribution de l'aide doit être assurée en toute sécurité.

  • Libérer immédiatement et sans condition tous les otages.

À lire dans le même dossier