Depuis plusieurs jours déjà, ils sont à pied d'œuvre à Mayotte pour soutenir les équipes sur place. Eux, ce sont les conseillers techniques. Déployés sur des opérations de grande envergure ou des missions d’urgence, ils sont un peu les yeux et les oreilles du centre opérationnel qui, de la métropole, coordonne les opérations. Sept d’entre eux sont déjà sur le terrain. Leur présence est un véritable atout.

On ne les connaît pas toujours très bien, et pourtant, les conseillers techniques sont un précieux soutien dans toutes les situations de crises, comme celle que nous vivons aujourd’hui à Mayotte. Ils sont 7 à avoir rejoint nos volontaires sur place, lors d’une première rotation qui devrait durer une quinzaine de jours. Une partie d’entre eux, arrivés quelques jours avant le passage du cyclone Chido, ont vécu la tourmente en direct, réfugiés dans la Maison Croix-Rouge. Des fenêtres, ils ont assisté à un spectacle apocalyptique : des toits qui s’envolent, des arbres couchés sous la puissance des vents. Le calme revenu, et malgré le choc, ils ont aussitôt entamé leur mission, aux côtés des volontaires de Mayotte.

Un lien direct et sûr entre le terrain et le centre opérationnel national

Bénévoles ou salariés, chaque conseiller tecchnique a son domaine d’expertise. En relation directe avec la délégation territoriale de Mayotte et le centre opérationnel national (CO) basé au campus de Montrouge, ils font le lien entre les besoins du terrain et la chaîne de pilotage des actions. Besoin de véhicules, de renforts, d’achats de matériel… : toutes les informations remontent au CO qui prend les décisions en conséquence. 

Au cours des premières heures et des premiers jours de leur déploiement, ils s’attèlent ainsi à plusieurs missions d’urgence : rétablir les moyens de communication, préparer l’arrivée imminente des renforts de volontaires, anticiper les actions à venir en lien avec tous les acteurs de terrain. Ils sont là aussi pour conseiller, anticiper les besoins des volontaires, que ce soit en termes d’effectifs, d’hébergement, de véhicules, d’approvisionnement de matériels, etc. Et bien sûr pour apporter leur soutien quand tout n’est que chaos et que tout manque. Anticiper, organiser, conseiller. Trois compétences-clés sur une situation d’urgence aussi complexe et colossale que celle de Mayotte aujourd’hui. Objectif : mettre en place des actions efficaces, faire en sorte que tous les volontaires travaillent dans des conditions optimales. 

Au même titre que nos équipiers de réponse aux urgences (ERU) déployés dans l’île, cette première rotation permet d’avoir une vue d’ensemble des besoins. Et elle est déterminante pour la suite des opérations.

Géraldine Drot

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