
Urgence Mayotte - Cyclone Chido
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Cyclone Chido, un an après
Il y a presque un an, le cyclone Chido frappait Mayotte avec une violence inédite. Dès les premières heures, les volontaires de la Croix-Rouge française présents sur l’île — pourtant eux-mêmes touchés — se sont immédiatement remis en action.
Ces 250 volontaires mahorais ont été rejoints dans les jours suivants par près de 420 volontaires venus de métropole et de la Réunion, mobilisés par rotation, déployés sur le terrain ou au centre opérationnel. Cette mobilisation constitue l’une des plus importantes réponses humanitaires nationales de ces dernières années.
Un an plus tard, le travail engagé est considérable. Près de 20 000 personnes ont été accompagnées directement dans le cadre des actions de santé, d’orientation sociale et de soutien communautaire.
Parallèlement, 56 000 personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire d’urgence, dans un dispositif d'une ampleur inédite coordonné avec les Centres Communaux d'Action Sociale. La prévention reste un pilier majeur : 17 300 personnes ont été sensibilisées aux bonnes pratiques liées à l’hygiène, à la santé publique et à la prévention des risques.
Le dispositif santé a profondément changé d’échelle. Avant Chido, Mayotte ne comptait qu’une seule Équipe Mobile Santé Précarité ; aujourd’hui, six équipes couvrent l’ensemble des bassins de santé et assurent une présence régulière auprès des populations les plus isolées.
L’enjeu vital de l’eau a également été pris en charge : environ 5 000 litres d’eau potable par jour ont été produits grâce à l’unité de traitement d’eau, désormais renforcée par une seconde unité destinée à pérenniser cette aide essentielle, tout en transmettant les savoir-faire aux équipes locales.
Cette année a aussi vu l’émergence de dispositifs innovants :
Le HUB mobile santé-social, véritable point d’accès itinérant aux soins, à la prévention et à l’accompagnement social, permet désormais d’aller directement au contact des communautés les plus éloignées.
De son côté, la plateforme NYSS, un système de surveillance communautaire alimenté par des relais de terrain, facilite la détection rapide de situations sanitaires ou sociales préoccupantes et permettra de déclencher des interventions ciblées dans les zones les plus vulnérables.
Douze mois après Chido, Mayotte se trouve à un moment charnière : l’urgence a laissé place à un dispositif structuré, plus réactif, mieux ancré localement. Mais la reconstruction reste fragile, et les besoins demeurent considérables.
Mayotte, six mois après Chido
Si Mayotte a subi de plein fouet les foudres de Chido, le 14 décembre dernier, nos équipes de La Réunion ont été un pivot dans la réponse à ce cyclone. Les trois acteurs majeurs de l‘île que sont la Plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien (PIROI), les bénévoles de la délégation territoriale et les salariés de la direction territoriale ont uni leurs forces pour faire face aux multiples urgences. Six mois après cette catastrophe, tous gardent en mémoire les événements et tirent les leçons d’une crise atypique.
Sortir plus forts et se donner les moyens de répondre aux prochaines crises
L’île a été rasée, ses habitations précaires pulvérisées, ses habitants sidérés et profondément meurtris. Ici, on n’avait pas connu de phénomène aussi violent depuis 90 ans. Les équipes de la Croix-Rouge ont été impactées elles aussi et en première ligne des secours. Aujourd’hui, elles se relèvent et sont plus déterminées que jamais. Nous avons recueilli sur place le témoignage de Kadafi Attoumani, directeur territorial.
Équipes mobiles Santé Précarité : le droit aux soins pour tous à Mayotte
Depuis le passage du cyclone Chido, le 14 décembre dernier, nos équipes mobiles Santé Précarité (EMSP) ont accompagné et soigné plus de 9 000 personnes. L’activité n’a cessé de s’intensifier depuis et les effectifs de s’étoffer. Six équipes sillonnent aujourd’hui l’île de Mayotte, allant à la rencontre des plus fragiles. Nicolas Moan, directeur de la plateforme Santé Précarité de la Croix-Rouge à Mayotte témoigne.
Mayotte : Une eau sécurisée pour tous, c’est ce que nous voulons
L’eau manquait déjà cruellement avant le cyclone Chido, elle est aujourd’hui encore plus rare et précieuse. Produire de l’eau potable et la distribuer au plus grand nombre, c’est la mission des équipiers de réponse aux urgences (ERU) spécialisés en eau, hygiène et assainissement (WASH pour les initiés). Mi-chimistes, mi-techniciens, leur expertise est une véritable plus-value pour les équipes locales, conscientes que la crise de l’eau est loin d’être terminée.
Dans les premiers moments du cyclone Chido
Notre priorité est d’acheminer au plus vite de l’aide via notre plateforme logistique à La Réunion.
À Mayotte, le chaos et l’effroi après le passage du cyclone Chido
Le cyclone Chido, d’une violence inouïe, a dévasté Mayotte samedi 14 décembre. On s’attend à un bilan très lourd compte tenu des dégâts catastrophiques causés par des vents atteignant jusqu’à 220 km/h. Les nombreux habitats précaires, surpeuplés, n’ont pas résisté. Nos volontaires sur place - et en capacité d’agir - participent aux opérations de secours depuis les premières heures, tandis que nous envoyons des renforts.
Mayotte : Léa et Mélodie, deux volontaires déterminées
Mélodie est une infirmière de 35 ans, tout droit venue de Toulouse. Léa a 26 ans, elle est référente en soutien psychologique à la direction territoriale (DT) du 92. Toutes deux s’apprêtent à partir pour Mayotte, ce jeudi 2 janvier 2025, avec une soixantaine d’autres volontaires pour prendre la relève de l’équipe de métropole déployée sur l’île. Rencontre.
À Mayotte : maintenir les liens, rechercher les disparus, partout
Chido laisse derrière lui des conséquences immenses - humaines, sanitaires, matérielles. La recherche de personnes disparues, d’identification des corps, ou encore la mise en place de moyens de communication font partie de nos missions de rétablissement des liens familiaux (RLF). Où en sommes-nous aujourd’hui sur l’île de Mayotte ?
Mayotte : une course contre la montre pour rétablir au plus vite l’accès à l’eau
L'accès à l'eau à Mayotte était déjà une source d'inquiétude quotidienne pour les habitants avant le passage du cyclone Chido. Depuis la catastrophe du 14 décembre, nos équipes de réponse aux urgences (ERU) se mobilisent pour rétablir un accès à l'eau dans les zones les plus à risques. Et première victoire : ils ont réussi à ouvrir deux points de distribution d'eau !
Départ de 50 volontaires pour Mayotte : avoir envie d’aider les autres
Parmi les 50 volontaires de la Croix-Rouge française partis samedi 21 décembre pour Mayotte, 17 femmes et 33 hommes sont venus apporter leurs compétences techniques ou médicales. Sur place, nombreuses sont les missions qui les attendent et dans des conditions difficiles. Mais aucun d’entre eux n’a hésité une seconde.
Départ des premiers équipiers de réponse aux urgences (ERU) pour Mayotte
Ils font partie des premiers ERU à être déployés. Leur spécialité ? La logistique. Leur mission ? Réceptionner et acheminer l’aide et faciliter le travail des volontaires.
À Mayotte, ils sont les yeux et les oreilles du centre opérationnel
Depuis plusieurs jours déjà, ils sont à pied d'œuvre à Mayotte pour soutenir les équipes sur place. Eux, ce sont les conseillers techniques. Déployés sur des opérations de grande envergure ou des missions d’urgence, ils sont un peu les yeux et les oreilles du centre opérationnel qui, de la métropole, coordonne les opérations. Sept d’entre eux sont déjà sur le terrain. Leur présence est un véritable atout.
Cyclone Chido : La Croix-Rouge française présente à Mayotte prête à intervenir
A Mayotte, le passage du cyclone Chido a provoqué des dégâts qui semblent déjà considérables, avec ses vents à plus de 220 km/h dans certaines zones. Actuellement, les habitants sont toujours confinés, tout comme les équipes de secours dont celles de la Croix-Rouge française présentes sur place.
Découvrez nos plateformes d'intervention régionale
La Croix-Rouge française intervient via ses plateformes qui permettent de concentrer les compétences et les moyens de réponse au plus près des populations vulnérables.