Cyclone Chido : Johann équipier de réponse aux urgences déployé à Mayotte
Publié le 17 décembre 2024
Qu’est-ce qui te pousse à partir en mission ?
J’ai vu comme tout le monde les images de dévastation. Les besoins sont très importants sur place. J’étais dispo pour partir, donc je me suis porté volontaire tout de suite. C’est ma première mission ERU, mais la Croix-Rouge, je connais bien puisque je suis depuis 7 ans directeur territorial adjoint urgence et secours à Strasbourg.
Quels sont les principaux défis logistiques ?
Notre priorité va être de trouver des bâtiments en état pour héberger les volontaires arrivant en renfort. Cette base de vie est essentielle pour pouvoir travailler dans des conditions optimales. Ensuite, il va falloir trouver un entrepôt pour pouvoir stocker le matériel qui va arriver de La Réunion et des véhicules de transport pour acheminer l’aide.
Le troisième défi, c’est celui de la communication. Il nous faut établir une liaison avec les équipes sur place et le centre opérationnel national, en métropole, ainsi qu’avec les différents intervenants sur le terrain - les autorités locales, l’armée, les acteurs de sécurité civile, etc.
Tu emmènes quoi dans ton sac ?
Un smartphone, un téléphone satellite, des gourdes qui permettent de potabiliser de l’eau, de la nourriture lyophilisée, une trousse de secours, des lingettes, une moustiquaire pour parer aux risques de dengue ou de chikungunya…
Des questions ? Des craintes ?
Des questions, oui, ça tient à la mission ! Ça va être la découverte ! Des craintes, non. On est briefés et bien préparés à ce type de mission.