
Conflit en Ukraine : le sort des civils inquiète la Croix-Rouge
Deux importantes stations d’eau sont inutilisables, les services essentiels doivent se poursuivre. Les civils doivent être protégés.
Deux importantes stations d’eau sont inutilisables, les services essentiels doivent se poursuivre. Les civils doivent être protégés.
La Croix-Rouge française lance un appel à dons financiers en soutien de la Croix-Rouge ukrainienne et du Comité International de la Croix-Rouge et toutes les sociétés Croix-Rouge qui interviennent dans les pays limitrophes, pour venir en aide à la population ukrainienne.
Le droit international humanitaire est un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés. Il protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et restreint les moyens et méthodes de guerre.
Que se passe-t-il en Ukraine ? C’est quoi la guerre ? C’est quoi l’arme nucléaire ? Est-ce que des règles s’appliquent en temps de guerre ? Que puis-je faire pour aider ?
France Télévisions et Radio France s’associent, face à l'urgence humanitaire, pour soutenir et aider le peuple ukrainien et toutes les populations touchées par le conflit, sur place et dans les pays limitrophes, depuis le 24 février. Le service public s'engage aux côtés de la Croix-Rouge française, qui lance un appel aux dons financiers, pour faire face aux besoins humanitaires, qui ne cessent de s'intensifier.
Qui peut utiliser l’emblème de la Croix-Rouge dans les conflits armés ? Dans quelles conditions ? Quelle protection cela offre-t-il ? Quelles conséquences en cas d’usage abusif ? Voici quelques précisions au regard du droit international humanitaire.
Radio France et France Télévisions organisaient une journée spéciale au profit de notre association.
Invité sur France Inter, le président Philippe Da Costa a évoqué notre mobilisation et la solidarité exceptionnelle des Français envers le peuple ukrainien. Morceaux choisis.
Nos équipes de Rétablissement des Liens Familiaux sont présentes aux côtés des personnes arrivant en France pour limiter les ruptures de contacts entre les membres de familles, permettre un maintien du lien régulier et les aider à rétablir le contact ou faire la lumière sur le sort de leur proche disparu.
La Croix-Rouge française s’engage à soutenir les Sociétés nationales dans les pays voisins, en lien avec la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) qui accueille et aide les réfugiés qui quittent l'Ukraine, en leur fournissant un abri, des biens de première nécessité ainsi que des fournitures médicales.
La mobilisation est massive et les dons affluent. Depuis le début du conflit en Ukraine, nous répondons à l’urgence qui s’impose. Une réponse humanitaire prenant vie à travers nos premiers envois de matériels vers ce pays d’Europe en plein conflit.
Bénévoles et salariés gèrent la situation au jour le jour, d’heure en heure même, au gré des besoins, des arrivées. D’autres réfugiés, c’est certain, vont être accueillis ici dans les heures et les jours qui viennent. A Marseille, comme un peu partout en France, où nos centres d’hébergement ouvrent les uns après les autres.
Dans les gares parisiennes - notamment à la Gare de l’Est - les réfugiés affluent, valises à la main, enfants sous le bras. Orientées directement vers la Croix-Rouge au sortir des quais, ces familles déracinées rencontrent nos bénévoles, comme premier repère sur le sol français, avant d’être hébergées ici ou ailleurs.
Alors qu’une étape a été franchie le 9 mars avec la destruction d’un hôpital pédiatrique à Marioupol, Philippe Da Costa, président de la Croix-Rouge française, rappelle qu’il est plus qu’urgent de laisser les associations venir en aide aux civils.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est le principal acteur humanitaire engagé sur le terrain, en Ukraine, en soutien de la Croix-Rouge ukrainienne. Intervenir en situation de conflit est sa mission historique. Cette mission s’appuie sur les Conventions de Genève et le droit international humanitaire. Un droit souvent méconnu qui est pourtant le fondement même de l’action humanitaire et le garant de la protection des civils.
Fuir la guerre pour être soigné en France. Évacués depuis la Pologne, une vingtaine d’enfants gravement malades venus d'Ukraine, ont atterri ce lundi à l’aéroport d’Orly. Accueillis par nos volontaires, ces enfants et leur famille ont pu être pris en charge dans des hôpitaux partout en France.
Ouvert le 11 mars dernier à Marseille, le dispositif d’hébergement pour les ressortissants ukrainiens affiche presque complet. Signe que l’afflux de personnes fuyant leur pays s’intensifie. Lieu de transit pour les uns, lieu de vie à durée illimitée pour d’autres, l’hôtel réquisitionné a vocation à devenir une grande maison d’accueil. C’est ce que nous raconte Mariam Sidibe, la coordinatrice de ce centre Croix-Rouge.
Rallumer la lumière dans les yeux des enfants, faire renaître les sourires, éclater les rires. C’est tout ce que souhaitait Rémy Becuwe. Le président territorial de la Croix-Rouge du Nord est heureux d’avoir pu, le temps d’une sortie au cirque, apporter un peu de légèreté dans la vie de familles arrivées d’Ukraine.
La Croix-Rouge française complète son action de terrain en lançant “Croix-Rouge bonjour” : un dispositif d’accueil et d’orientation au service des personnes fuyant l’Ukraine
A ce jour plus de 15 000 personnes ont été accompagnées. Pour aller plus loin dans l’organisation de cet accueil, la Croix-Rouge française complète son action de terrain par un nouveau dispositif numérique et téléphonique d'accueil et d’orientation : “Croix-Rouge bonjour”.
Accueillir dignement, c’est accueillir avec soin. Si l'hébergement est l’urgence principale pour les personnes venant d’Ukraine, celle de l’accès aux soins est aussi cruciale. Consultation médicale, premiers secours, soutien psychologique : à Strasbourg, soigner les réfugiés est au cœur de notre mission.
C’est l’un de nos sept principes adoptés en 1965 et respectés par l’ensemble du Mouvement Croix-Rouge : la neutralité. En situation de conflit, il est pour nous un levier d’action indiscutable, mais pas toujours bien compris.
Le dispositif est inédit. Près d’un mois après le début du conflit en Ukraine, 22 enfants atteints de cancer ont atterri en France, pour poursuivre leur traitement loin de la guerre et de ses hôpitaux dévastés.
Le 22 mars, Jean-Christophe Combe s’est rendu en Pologne, pour y rencontrer les acteurs engagés dans la crise ukrainienne, dont les représentants des Croix-Rouge polonaise et ukrainienne. Notre directeur général retient de ce déplacement le courage et le travail remarquables des volontaires. Mais aussi des défis colossaux à relever…
Les conflits sont les terrains fertiles de la désinformation. De fausses informations ainsi que d’autres, mal contextualisées, circulent depuis quelques jours concernant l’action du CICR en Russie et en Ukraine. Pour lutter contre cette campagne de déstabilisation à l’encontre du CICR, voici notre éclairage sur la situation.
Après des jours de route, de fuite, d’inquiétude, c’est à Dijon qu’elles ont posé leurs maigres bagages. Dix familles sont arrivées au centre d’accueil de la Croix-Rouge, le 7 avril dernier, et aussitôt prises en charge par les bénévoles. Nous étions là à leur arrivée, témoins de leur histoire douloureuse.
Moins de trois semaines après son déplacement en Pologne, le directeur général, Jean-Christophe Combe s’est rendu en Roumanie et en Ukraine du 9 au 11 avril pour faire le point sur la situation humanitaire de part et d’autre de la frontière. Ses constats ? Une mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs Croix-Rouge, mais des besoins immenses à couvrir sur le long terme.
La Croix-Rouge française a été saluée par la fédération pour sa mobilisation conséquente en envoi de matériels à destination de l’Ukraine, la plus forte parmi les sociétés nationales.
Assis autour de la large table grise, les bénévoles sont prêts à décrocher le combiné. Nous sommes ici sur le plateau téléphonique de Croix-Rouge bonjour, dédié à la crise en Ukraine. Grâce à ce dispositif, réfugiés, associations et toute personne voulant aider peuvent joindre nos volontaires pour s’informer. Et parfois, simplement, discuter.
Dans les gares, des milliers de destins se croisent. Se rencontrent, aussi. Car elles ne sont pas seulement des lieux de passage, mais bel et bien des lieux de vie. Des espaces où l’humanité se fraye un chemin, habillée de sa chasuble Croix-Rouge. De l’Ukraine à Lyon, reportage entre les murs de la Part-Dieu.
En à peine quelques mois, la Pologne a profondément changé. Des milliers de réfugiés venant d’Ukraine passent ses frontières depuis que le conflit armé gronde en leur terre. A Varsovie, de nombreuses femmes ont posé leurs bagages, désorientées, enfant(s) sous le bras. Comme Yullia, viscéralement tiraillée entre rentrer chez elle et rester ici, à l’abri.
Elles ne se connaissaient pas il y a trois mois. Le conflit les a réunies. Yuliya et Katarina, ces deux mamans ont fui l’Ukraine pour sauver leurs filles atteintes de cancer. Il aura fallu un long périple, beaucoup de solidarité et finalement un peu de chance pour qu’elles se retrouvent dans notre hôpital pour enfants malades de Margency, dans le Val-d’Oise.
C’est un plongeon vertigineux dans l’histoire de celles et ceux qui ont dû quitter l’Ukraine. La nouvelle saison du podcast “Clichés” partage leurs précieux récits, entre sidération, inquiétude et solidarité. Le premier épisode est à découvrir ce mardi 7 juin.
Le stress s’insinue partout. Dans la tête, dans la voix, dans les gestes. Si la crise en Ukraine et ses conséquences s’annoncent durables, il en va de même pour le traumatisme du peuple en exil. En Pologne, nous sommes venus à la rencontre de femmes réfugiées, toutes en quête d’apaisement.
Depuis maintenant quatre mois, nous sommes mobilisés sans relâche pour répondre à la crise ukrainienne. Ces événements nous ont tous bouleversés et ont engendré une vague de solidarité extraordinaire. Particuliers, entreprises, partenaires… c’est grâce à votre générosité que nous œuvrons jour après jour auprès de la population en détresse, depuis ce terrible 24 février 2022.
Depuis le début de cette crise, les entreprises, qu’elles soient des partenaires historiques de la Croix-Rouge française ou non, nous témoignent leur confiance et leur soutien sous toutes les formes possibles : des dons financiers, du mécénat de compétences, des collectes auprès de leurs collaborateurs et de leurs clients, des produits partage, etc.
Depuis le 1er juillet, la Croix-Rouge française a débuté l’acheminement de 900 000 kits de première nécessité. Une opération sans précédent, que suit de près notre président, Philippe Da Costa.
Les visages sont reposés et les rires des enfants résonnent. A Thônes, en Haute-Savoie, un établissement dédié aux réfugiés venant d’Ukraine rayonne au beau milieu des montagnes. Voyage entre les murs de La Présente, où la chaleur humaine fait loi.
Du 24 au 28 juillet, Philippe Da Costa s’est rendu en Moldavie et en Roumanie, où nous avons ouvert deux délégations. Nous nous engageons, à travers des accords de coopération sur cinq ans, à soutenir ces pays frontaliers de l’Ukraine, particulièrement impactés par le conflit. Objectif : aider les Croix-Rouge roumaine et moldave à faire face aux besoins actuels, mais aussi à mieux se préparer à de futures crises. C’est cela aussi le devoir de solidarité au sein du Mouvement.
Ce mercredi 24 août marque une triste date, celle des six mois du conflit en Ukraine. Depuis février, nos équipes agissent sans relâche pour venir en aide aux populations en détresse, qu’elles aient fui les bombes ou qu’elles soient restées sur place.
Mardi 27 septembre 2022. Dans l’entrepôt logistique Croix-Rouge de Pantin, les équipes s’affairent pour charger les camions qui rejoindront l’Ukraine dans quelques jours. A l’intérieur : des milliers de kits alimentaires, kits hygiène et mannequins qui serviront à la formation aux gestes de premiers secours.
Depuis le début du conflit, la grande ville de l’ouest de l’Ukraine, bien que visée par des attaques, accueille des centaines de milliers de personnes fuyant les combats. Elles reçoivent une aide humanitaire pour subvenir à leurs besoins essentiels et notamment des kits de première urgence fournis par la Croix-Rouge française. Reportage.
Rencontre à la gare de Lviv avec Natalia et sa fille Arina, 6 ans, obligées de fuir Donetsk sous les bombes.
Âgée de 37 ans, Ivana se présente à la Croix-Rouge ukrainienne avec son fils et son père pour y trouver de l’aide et du réconfort.
Entretien avec Ivan, responsable Croix-Rouge ukrainienne pour la région de Lviv.